MADISON◗ il y a une part de toi qui meurt en moi !
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – 15,6” FHD 144Hz – i7-12è ...
999.99 € 1399.99 €
Voir le deal

Partagez
Madison P. Jones
Madison P. Jones
I don't care, go on and tear me apart
https://askyfullofstars.forumactif.com/t2695-madison-titreavenirservice of the queen, une des membres du staff !
► Mes messages : 1010
► Ami à poil : Sixteen et Maelan, mes poissons rouges. Je leur parle souvent !
► La boite à cookies : 2644
► Date d'inscription : 22/12/2016
► Date de naissance : 10/01/1989
Originalité #1
6
service of the queen,
une des membres du staff !
MADISON◗ il y a une part de toi qui meurt en moi ! Empty
le petit mot doux de Madison P. Jones qui boit son thé le Mar 23 Jan - 14:35 ► réponds-lui !


madison Paige Jones
25.12.1986 (32 ans) à Torontogynécologue obstétricienne
Anglaise et Espagnolemon cœur est pris par un connard
featuring Emily vancampje bois trop de tea

     
Mes surnoms ० Mad’ car il parait que je peux agir comme une folle parfois et je ne vois pas du tout de quoi vous parler. Non mais, voyons. Sinon on m’appelle souvent maman ou Mademoiselle Jones sur mon lieu de travail. Il est courant que l’on me nomme Madi mais pour quelques lettres ? Sérieux, les gens apprenez mon prénom complet. mon orientation sexuelle ० Je suis Maelansexuelle, c’est-à-dire ? Je ne couche plus qu’avec un seul connard. Qu’il le veuille ou non mais croyez- moi, il le veut beaucoup et même dans les plus inappropriées des situations. mon statut matrimoniale ० L’an dernier, j’étais fiancée avec un homme bien. Genre avec le prince charmant mais maintenant je suis dans une relation étrange et compliquée avec un handicapé des sentiments… romantique a sa propre façon donc… pas du tout. Mais au moins, je suis amoureuse de mon crapaud baveux. mon parcours professionnel ० Une fois devant le choix d’avenir qui s’offrait à moi, je ne savais pas du tout vers quelle voie me tourner. Psychologie, droit, architecture et j’en passe. Et puis ? J’ai été maman juste avant d’entrer a l’université. J’ai choisie de suivre la voix de la gynécologie, inspirée de cette femme qui m’a rassurée quand j’en avais besoin. Londres et moi ० J’habite dans cette belle ville ou 67 rêves échouent depuis environ 20 ans. Ma résidence et mon cabinet se trouve actuellement sur Notthing Hill. J’ai confonde un mini-centre hospitalier prive spécialisé dans la gynécologie et l’obstétrique. Nous avons 10 chambres. Nous prenons en charge les accouchements a risques ainsi que les alitements pour les grossesses de jumeaux et plus. Je m’occupe des accouchements classiques en général à l’hôpital choisi par la maman sauf possible complications car nous n’avons pas assez de chambres.Ma Citation favorite ० J’irais où tu iras, mon pays sera toi. Mes autres détails ० Je parle couramment le français, l’espagnol et l’anglais. Il se trouve que j’ai aussi des bases en Hawaiien. Je suis lacto-végétarienne de base. C’est-à-dire  que je ne mange pas de viandes ou d’œufs mais le reste comme le lait, le fromage et les produits laitiers ne me dérange pas le moins du monde. C’est un choix que j’ai fais peu après la mort de mon papa car il était pareil. A mes heures perdues, je peins… beaucoup et parfois trop souvent. Cela me permet de m’évader. Je lis énormément de bouquins, j’en ai toujours un avec moi. Je fais beaucoup de dons aux associations et je participe beaucoup aux œuvres caritatives. Je suis allergique aux arachides. J’ai une cicatrice sur le pouce que je nomme Harry Potter suite à un accident de cheval qui a mal tourné. Je n’aime pas les chiens, j’en ai peur pourtant je fais des efforts pour celui de ma fille. C’est rien que pour elle. Je bois trop de café. C’est une addiction. J’ai horreur des fêtes de noël et de mon anniversaire mais un détail a arrangé les choses. Je mange au moins une pomme par jour car je pense qu’une bonne alimentation est importante. Je peux manger tout ce que je veux sans jamais prendre un gramme.
       
YESNoMaybe
Tu aimes vivre en colocation ?

       
Estimes-tu gagner un bon salaire ?

       
Tu adores Londres ?

       
Tu aimes la sonnerie de ton réveil ?

       
As-tu fais tous les musées gratuits ?

       
On t'a déjà planquée dans un four ?

       
Tu prends le métro bourré parfois ?

       
Connais-tu le manager du pub de ta rue ?

       
Tu t’es déjà disputé avec ton banquier ?

       
As-tu toujours payé ton loyer à temps ?

       
Caches-tu des photos compromettantes ?

       
Cuisines-tu tes œufs au microwave ?

       
Tu as déjà tenté Tinder ?

       
Serais-tu prêt à porter un pull de noël ?  

       
Tu te sens parfois comme un alien ?

       
Parfois tu te tapes la tête contre le mur ?

       
Tu proutes en dormant ?  

       
T'as déjà mangé des bébés ?  

       
T'aimes fourrer la dinde ?  

       
T'es pour le brexit ?  

       
T'aimes chanter sous la douche ?

       
Tu fais du piano sur Piccadilly ?

       
Tu sais manier les shurikens ?  

       
Tu collectionnes les cartes de fidélité ?  
un petit peu de moi◗ Qui suis-je ? Je suis cette femme douce qui est gentille avec tout le monde et même un inconnu. Je le suis vraiment mais ? Oui, il y a un mais car j’ai un mauvais caractère dans le sens ou si l’on me cherche ? L’on me trouve. Je suis une femme assez autoritaire même si je ne le suis pas spécialement en tant que maman. Si vous me cherchez ? Je vous tire par l’oreille. J’ai l’instinct maternel et ceci depuis l’enfance. L’on peut comparer mon affection avec celle d’un enfant. Je suis aussi câline et toute douce qu’une petite fille. J’y vais toujours en général avec délicatesse ou alors simplement comme un gros éléphant bien imposant, je vous câline. Je n’ai pas de demi-mesure de ce côté. Je suis assez généreuse, je participe beaucoup aux œuvres caritatives. Je ne suis ni une femme qui se pensent puissante grâce à l’argent et ni une femme qui se pense pauvre. Je suis assez modeste, je réussi alors je partage avec ceux qui en ont besoin. Je ne gère en général pas du tout l’abandon et le deuil. On peut dire même que je suis assez frileuse et peureuse pour tout cela. Pourtant ? Je ne montre rien. J’enferme tout dans une petite boite et je m’occupe des autres car c’est plus simple que de m’occuper de moi-même et puis un jour, je craque et là ? Cela fait mal. Je suis assez calme et patiente en cas de problèmes même si une part de moi peut vous secouer les puces en étant très rude en punition. Je suis assez créative. La peinture par exemple mais aussi la danse classique. Je dirais bien que je suis une femme fidèle mais vous ne me croyez pas suite à mon passé mais je vous promets que c’est le cas. Je peux me montrer assez excentrique parfois et d’ailleurs je ne tiens pas l’alcool. Je m’attache rapidement. Je peux montrer une base de féminisme. Je ne crois pas en les relations fondées sur un mensonge. Je suis assez franche. Je fais passer ma famille avant tout le reste. Je suis une rancunière. J’ai le sang chaud d’une latine même si je ne ressemble pas à une latine… Je peux parfois même en devenir vulgaire. Je peux être assez maladroite également. Je tente de me réparer à ce niveau. Cela doit être un souci dans mon corps. J’en suis sûre… ou pas. J’ai très peur de prendre des risques en général mais je fais en sorte de me soigner également.

ce que j’aime et déteste ◗ Je ne suis pas une femme très difficile, j'aime en général de tout mais quand je n'aime pas un truc... je ne l'aime pas du tout. Pour ces choses, je cite : les gros chiens... non mais non voir les chiens tout court. Je n'aime pas vraiment ça. On pourrait définir une phobie rien que pour moi. Je n'aime pas quand les clientes terminent la boite de mouchoirs dans mon cabinet. Je n'aime pas quand ma sœur me harcèle de messages par ce que je n'ai pas répondu dans l'heure. Je n'aime pas quand on annule un rendez-vous 1 heure avant. Je n'aime pas aller dans un cimetière, c'est glauque. Je n'aime pas noël, ça me fait déprimer. Et je n'aime pas les bananes accompagnée de chocolat ou nutella... c'est trop écœurant. Je n'aime pas qu'on maltraite les humains ou les animaux. Et pour terminer... je n'aime pas quand mon voisin sort chercher le journal... à poil. Sinon j'aime beaucoup la vie, j'aime bien aller me balader au parc, j'adore les fleurs. Je fais beaucoup de vélo enfin du moins quand je le peux. Je mange pleins de cochonneries si c'est végétarien. J'ai du mal à éviter le fast-food. Je carbure au café. Je mange une pomme tous les matins. J'oublie toujours d'arroser mes plantes voir même de nourrir mon poisson rouge mais j'adore le faire. J'aime beaucoup écrire des lettres ou même téléphoner plus vite qu'envoyer un mail. J'aime beaucoup la glace... j'adore la glace même quand il gèle dehors. Je mange du concombre comme on mange des chips. J'adore les films de noël même si je n'aime pas noël.
mon pseudo ० ici. moi et asfos ० comment tu es arrivé ici, etc. mes préférences en rp ० longueur. mes murmures personnelles ० ici, tu peux mettre ton âge, ton prénom, tout ce que tu veux. Libre à toi d'en garder secret. Tu peux rajouter ton pays, etc... tes hobbys ० t'aimes faire quoi dans la vie ? Le détail en commun ० avec ton personnage. Ma question ० si tu as des questions, c'est le bon moment. mes amis ० si tu n'es pas seul, dis-nous avec qui tu es là ou qui t'a parrainé ou alors de qui tu es le scénario aussi... ainsi on saura comment t'aider encore mieux à rejoindre la famille.
       
   
 
Code:
<n>▲</n> <pris>CELEBRITE</pris> □ @"tonpseudo"
       
     


Dernière édition par Madison P. Jones le Mar 23 Jan - 14:45, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Madison P. Jones
Madison P. Jones
I don't care, go on and tear me apart
https://askyfullofstars.forumactif.com/t2695-madison-titreavenirservice of the queen, une des membres du staff !
► Mes messages : 1010
► Ami à poil : Sixteen et Maelan, mes poissons rouges. Je leur parle souvent !
► La boite à cookies : 2644
► Date d'inscription : 22/12/2016
► Date de naissance : 10/01/1989
Originalité #1
6
service of the queen,
une des membres du staff !
MADISON◗ il y a une part de toi qui meurt en moi ! Empty
le petit mot doux de Madison P. Jones qui boit son thé le Mar 23 Jan - 14:36 ► réponds-lui !


I set the camera up
   and tell my story
   If you want a happy ending, that depends, of course, on where you stop your story

   
Il y a très longtemps, je n’étais que cette petite fille qui attendait son papa devant la porte des escaliers. J’étais assise sur les marches de cet escalier. Notre maison située à l’époque à Manchester. J’attendais toujours son retour de l’armée de l’air. Le sourire fière mais le regard rempli d’inquiétude. Je savais toujours le jour de son retour. Je ne savais jamais l’heure. Maman et papa étaient amoureux depuis longtemps. Trop longtemps d’après papa car il pensait l’aimer depuis toujours. Maman et papa étaient tellement amoureux qu’ils passaient toujours leur temps à se faire des bisous. Et je me cachais les yeux à chaque fois. C’était ERK pour moi, tellement. Et je m’amusais que rarement de cela. Mais après tout, j’aimais les voir se faire des bisous. J’étais heureuse, c’est tout. Je m’amusais beaucoup en me moquant d’eux mais j’adorais ça. J’étais la petite fille épanouie. Et papa rentrait toujours pour me faire voler dans les airs après m’avoir mis un chapeau de pilote sur la tête. Sauf qu’un jour ? Papa ne rentrait pas. C’était 2 jours avant mon anniversaire, deux jours avant noël. Papa n’était jamais rentré. Papa n’avait pas amené son cadeau et punaise, je m’en fichais du cadeau. Je voulais papa. Deux jours après, un monsieur arrivait à notre porte. Maman parlait avec lui, elle pleurait à chaude larmes. Je la regardais sans comprendre. Si petite. Oui, je ne comprenais vraiment rien. J’avais quel âge ? Qu’importe. J’étais bien trop jeune pour réaliser ce qu’il se passait. « Papa est allé au ciel ! », disait-elle. « Voler… pour longtemps ! », rajoutait-elle. Et moi, je ne comprenais pas. « Mais il va revenir vite, il revient toujours… et c’est mon anniversaire, il doit revenir. Maman appelles le monsieur et dit de faire revenir papa… », Chacun de mes mots accentuaient les larmes de maman. Je la regardais si triste. Je ne comprenais pas. Papa allait revenir, hein ? « Papa revient toujours ! », lui disais-je alors avant d’aller me loger dans ses bras. « Faut pas pleurer, maman… », et elle pleurait encore pendant longtemps. J’étais là, innocente. Je ne comprenais rien. Je croyais encore que papa allait revenir.

Plus les jours passaient et plus cette petite fille attendait encore dans les escaliers. Des gens étaient venus à la maison, on avait même été au cimetière pour enfermer une boite. Les gens disaient que papa n’était pas dedans. Bah logique, papa est dans le ciel. Il vole. C’est son travail. Bah ouais. Non mais ils sont si cons parfois. Pour moi ? C’était juste des trucs d’adultes que je ne voulais pas comprendre. Petit à petit, je ressentais tout de même une petite peur. Et si papa était comme Alfie ma tortue ? Mort… au ciel comme mort. Non. Je ne voulais pas y croire surtout que je n’ai pas mis de l’eau chaude dans la bassine de papa. Ce n’est pas ma faute, hein ? Il n’a pas cuit comme un spaghetti. A côté de cela, le vendredi de maman grossissait. Elle paraissait toujours tellement triste. Elle disait qu’elle allait avoir un bébé. J’allais avoir un petit frère. C’était si difficile à croire mais comment elle a fait sans papa ? Je ne comprenais plus rien. « Papa va aimer mon petit frére, tu crois ? », demandais-je en souriant. « Il va être si content quand il va revenir ! », rajoutais-je avec un grand sourire mais encore une fois ? Elle était triste. Elle était toujours triste quand je parlais de papa. Elle me regardait et prenait ma main. « Papa ne reviendra jamais, ma puce… Papa est mort ! », disait-elle enfin avec ces mots difficiles à entendre. « Je sais que c’est difficile à comprendre, tu es si jeune… et je ne voulais pas le dire ainsi mais je ne veux pas te laisser espérer qu’il reviendra un jour… ton pet… » et je secouais la tête, la coupant alors dans un élan. « NON ! », criais-je dans un flot de larmes. « Papa, il est pas mort. Papa ce n’est pas une tortue, maman. Papa, c’est mon super papa, il va revenir car il revient toujours et je m’en fous de mon petit frère, je veux papa. Je veux juste PAPA… dis pas des bêtises, c’est méchant ! Papa m’aime et papa reviendra ! », je hurlais ça dans des flots de larmes. Peut-être réalisais-je la vérité qui me mettait tellement en colère ? Un mélange de tristesse, de frustration et de réalité que j’étais trop jeune pour réaliser. Je me sentais comme brisée. Pourtant ? Je ne voulais pas me sentir brisée. Maman semblait si triste que j’en avais encore plus mal. Je détournais le regard, balançant alors tout ce que je trouvais sur ma route, une petite fille criant contre les meubles avant d’aller dans sa chambre. Je n’avais pas adressée la parole à un adulte même à un enfant pendant 8 mois. J’écoutais. J’obéissais mais je ne parlais pas. Pas un mot. Maman s’inquiétait pour moi. Vraiment beaucoup. Peut-être de trop. Je ne commençais à parler que petit à petit peu après la naissance de mon petit frère, Jesse. J’allais grimper à son lit. Je le regardais dormir longuement. La tête posée sur mon bras accoudé au bord. Parfois je grimpais sur la table à langer et je m’installais. J’arrivais même à m’endormir. Et quand il était réveillé ? Je lui parlais. Je lui racontais tout ce que je n’arrivais pas à dire et tout ce que je disais à Edith, mon ours en peluche. Je pouvais passer des heures avec lui. Personne ne savait que je le faisais enfin peut-être que si mais je l’ignorais. Je recommençais à parler aux adultes petit à petit. Vraiment lentement. Maman me mettait chez un monsieur avec lequel je pouvais parler. Il me faisait dessiner sur des papiers des dessins. Je dessinais parfois papa et maman, heureux. Mais maman était moins triste qu’avant. Tonton Daryl s’occupait d’elle. Il allait même lui faire des câlins. Et après une année ou deux, ils se faisaient même des bisous. Je grandissais. Je devais avouer que je commençais à comprendre de plus en plus que maman n’aimait plus seulement papa mais elle aimait aussi tonton Daryl. Non. Je n’acceptais pas cela mais maman était heureuse donc j’acceptais cela d’une autre façon. Par contre ? Tonton Daryl ne serait jamais mon papa même s’il devenait le papa d’une petite sœur. Enfin ça, c’est une autre histoire mais oui, j’ai bien une petite sœur.

On avait même déménagé de Manchester à Londres. Une fille comme une autre mais maman en avait besoin pour le travail. L’avantage étant que papa était enterré à Londres. Je me sentais un peu plus proche. J’y allais souvent dès que j’en avais l’autorisation. Je m’installais contre sa tombe et je dessinais quelques croquis dans mon carnet. Je grandissais. Je devenais une jolie adolescente. A 14 ans, je rencontrais alors Maké. Un hawaïen qui lui aussi avait perdu un de ses parents pendant la guerre. On se rapprochait et l’on devenait meilleurs ami. D’une aiguille à une autre, on devenait aussi amant. Une première fois, bien trop jeune mais surtout ? Un peu d’alcool. Attention, j’étais totalement mais totalement consentante. J’étais enceinte. « Maman semble heureuse, tu sais ? », disais-je alors comme bien souvent. Des conversations différentes liées à mes émotions du moment. Je crispais alors mon visage. « Mais moi, je suis perdue. J’ai besoin de toi ! », lâchais-je alors avant de fondre en larme. Mes genoux se rapprochant de ma poitrine. Je posais mon visage contre ceux-ci. « Papa, je suis enceinte et je ne sais pas quoi faire. Je suis trop jeune et t’es même pas là. T’es parti et tu m’as abandonné… », lâchais-je entre les larmes et la haine. « Je peux te parler tant que je veux, tu peux rien pour moi. T’es pas là, c’est tout. Tu ne peux pas m’aider. T’es même pas un héros… t’es mort. Quel héro. Et moi, je suis quoi ? Une abrutie de gamine qui fait une bêtise. Je ne peux même pas l’abandonner car je ne sais même pas ce que tu voudrais que je fasse et merde, c’est encore à toi que je veux plaire. Je veux être parfaite pour toi mais t’es mort. Tu t’en fous. Tu m’as abandonné. Tu n’es même pas là pour Jesse ou pour maman. Et elle aime un autre homme. Elle aussi s’en fiche. Elle tourne la page et pourquoi moi je n’arrive pas à faire de même ? », parlais-je donc dans le vide. Je ne me sentais pas idiote. Non. Cela me faisait du bien. C’était la seule façon que j’avais pour extérioriser. Je continuais à faire ainsi, parler. Evacuer. Je finissais même pas m’endormir sur cette tombe avant que Daryl ne passe me rechercher. Il était quelle heure ? Je n’en savais rien. J’étais gelée. Peut-être même à deux doigts de l’hypothermie. Il posait un plaid sur mes épaules et maman me regardait. « Que se passe-t-il ? », demandait-elle d’une voix inquiète. « Je suis enceinte… », lâchais-je d’un ton rempli de honte. J’étais triste. Oui. Je savais que je n’avais pas l’âge. Je n’avais que 15 ans, merde. Elle ne m’engueulait même pas. Non. Elle ne m’engueulait pas. Après tout, elle m’avait eue jeune aussi mais quand même ? Pourquoi elle ne m’engueulait pas. Et je devais l’annoncer à Maké. Je le fis bien entendu. Après quelques jours, on décidait de se mettre en couple et s’en sortir pour le bien du bébé. On voulait un bébé heureux. J’étais mature et il était plus vieux que moi. Il était déjà majeur du haut de ses 18 ans. Il me rassurait. Il s’occupait bien de moi. Vraiment. Une part de moi était attachée à lui, amoureuse mais… pas à ce point. Pas cet amour donc je rêvais depuis toujours. L’amour qui me transporterait. Et pourtant je commençais à le ressentir cet amour. Du coup, je finissais par finir le lycée. Décidant de devenir une étudiante en gynécologie. Je travaillais tout en étant enceinte pour y arriver, tout en étant maman. C’était long, peut-être, oui. Mais j’y arrivais. Je n’étais pas seule. Ma famille était là. Et nous étions une petite famille. Nous ne nous marions pas car c’était une grosse étape. Bon d’accord, il avait fait sa demande mais nous avions le temps, right ? Je devais avouer que je repoussais surtout l’échéance pour toutes les bonnes raisons. Les études. Tout ça. Et puis cela. Et puis ceci. Et puis encore cela. Oh et puis ceci. J’étais heureuse. Presque. Pas totalement. Pas épanouie. Ce n’était pas l’amour dont j’avais rêvé. Pas du tout. Mais je l’acceptais. J’aimais ma fille au point où je voulais seulement son bonheur. Je devenais gynécologue. Au début, je bossais surtout pour me faire un nom. Ensuite j’utilisais mon héritage enfin mes héritages car les papis et mamies, ils avaient de l’argent… pour ouvrir mon propre centre de gynécologie mais surtout d’obstétrique. J’étais assez fière de moi malgré tout. Et la vie continuait.

Il y a une année maintenant, je ne savais pas cependant que ma vie allait encore se chambouler. Je n’étais que la gynécologue qui pleurait encore son papa depuis 27 ans. J’étais la jeune femme qui ne se remettait pas encore d’avoir perdu une part d’elle. J’étais celle qui était maman depuis tellement longtemps qu’elle se sentait plus vielle qu’elle ne l’était. Oui, cette femme. Celle qui avait construit une vie sur des faux-semblants. Celle qui feignait d’être heureuse. Celle qui gardait le sourire même quand elle avait besoin de plus. Mais je ne savais pas que tout allait changer en une seule journée. Une seule après-midi. Je sortais de mon cabinet quand mon regard croisa celui d’un homme. Un homme assez âge que j’avais l’impression de connaitre. Je changeais juste de pièce, réalisant alors pourquoi je le connaissais. Je sortais du bureau. Il me regardait. Je laissais tomber mon café au sol avant de tomber dans les pommes. Vous avez déjà eu l’impression de croiser un fantôme ? Encore pire, un fantôme qui a pris de l’âge ? Je me reprenais, je me réveillais donc quelques minutes plus tard. Allongée dans un des lits de mon dispensaire. Je le voyais. « Dégages… », hurlais-je alors sans même chercher à comprendre. Il ne reculait pas. « Madison, écoutes-moi, je peux… », commençait-il. « Je ne veux rien savoir… Je ne veux rien savoir du tout. Je ne veux pas savoir pourquoi tu es vivant… là… pourquoi tu peux même être là. Je ne veux rien savoir car je préfère te croire mort que lâche… Si tu es là… punaise, ça fait 27 années que je pleure un homme qui n’est pas mort… 27 putains d’années que j’attends que tu reviennes alors que tu es là… 27 années ou j’avais besoin de toi… Et je n’étais pas seule à t’attendre. Je ne veux pas savoir comment un père peut faire ça. », disais-je avec le regard rempli de tristesse, déception et rancune. Une part de moi voulait savoir tout mais elle était aveuglée par la peur d’être déçue. « Tu aurais pu revenir pour moi depuis tout ce temps dont pourquoi je devrais te laisser t’expliquer ? Pourquoi… », disais-je avant de froncer les sourcils. Je reculais doucement en descendant de ce lit, ma tête tournait encore un peu. Je peux encore ressentir la sensation de ma chute. Je relevais mon regard vers lui. « Tu aurais pu revenir pour moi, je t’attendais… Tu n’es qu’un lâche… », disais-je avant de froncer les sourcils. « Je… », commençait-il. « Vas-t-en Aaron… Vas-t-en ! », non, je ne l’appelais pas papa. Non. Mon père n’aurait jamais osé m’abandonner. Moi. Jesse. Maman. Jamais. Et il partait. Mais ensuite arrivait un homme… bien trop tôt pour que cela ne se passe bien. Un homme en colère. Oui. Canon mais en colère. Mais pour qui il se prenait ce clown ? Notre interaction avait du ridicule comme du… pas ridicule du tout. On se disputait avec passion. On n’était pourtant des inconnus. Et je me confiais à lui. On n’était pourtant que des inconnus. Il s’en fichait. Lui. Il s’en fichait royalement. Un connard. Je le compris bien assez vite. Et je finissais par boire avant de devoir aussi vivre une dispute avec mon fiancé, le papa de ma fille. La journée était magique. Vraiment. Magique. Les jours qui suivaient n’en étaient pas plus géniaux. Non. Pas du tout. Ils étaient horribles. Mon père tentait d’autres approches et je me disais simplement que je n’aurais jamais imaginée réagir aussi mal à ce rêve que j’avais souvent fais.

Et lui ? Cet homme. Parlons un peu de lui car tout arrivait si vite. C’était si bien. Quoi ? Pourtant je le haïssais il y a quelques semaines. Je vous l’assure, je le haïssais et pourtant ? Il faisait naitre en moi une… personne dont j’avais besoin. Une femme passionnée. Une femme presque épanouie. Un baiser, presque… lors d’une soirée. Interrompue par Maké. Oui. MERDE. Mon fiancé pouvait être plus lent ? Une dispute avec lui, encore. La seule solution ? Il n’y en avait pas. Après un attentat à Londres, un baiser aux urgences. Cette fois, difficile à arrêter mais à l’hôpital ? Quand même pas. Nous nous séparions pour aller chacun de notre côté. Je devais l’oublier. J’étais fiancée. J’étais fidèle. Je n’avais pas le droit de lui faire cela. Non. Et pourtant lors d’un séjour à Brighton… je l’invitais à venir me rejoindre. Et nous passions une soirée, une nuit et une matinée loin du reste du monde. Je me sentais bien mais je devais retourner à la réalité. Une part de moi était amoureuse ? Déjà ? Peut-être. Je n’en savais rien. J’étais perdue. Nous continuions de nous voir. Nous nous éloignons à la fois. Je devais aller à Hawaï avec Sofia, Jesse et Maké. Ma famille. On devait aller se détendre comme tous les étés. Une solution. Le mariage. Ce n’était pas prévu. Etais-ce une bonne idée ? J’étais perdue. Le bonheur ou le risque ? Et pourtant ce fut Maké qui annula le mariage. Pas moi. Non. Pas Maelan. Pas cet homme dont je suis amoureuse mais celui que je devais épouser. Ma vie prenait un tournant que je n’avais pas prévu. Pas du tout. En fait… cela n’allait pas en s’arrangeant. Une grossesse. J’étais enceinte de lui. Non pas Maké mais Maelan. L’apprendre me faisait un choc. Je ne savais pas comment réagir. Maelan entrait dans la pièce. Hostile. Il m’aimait quelques heures avant. Je ne savais plus sur quels pieds danser. Je le méritais de toute façon. Et là ? Je ne savais pas quoi penser. J’étais seule. J’étais perdue. J’étais enceinte. Et j’avais peur. « Répond à ma question et je resterais… Est-ce que tu est certaine à 100 % que je ne te ferais jamais souffrir et que tu seras heureuse avec moi ? », me disait-il après une conversation peu rassurante. Et j’étais incapable de lui répondre. J’étais incapable de penser. J’étais incapable de savoir ce que je voulais à ce moment précis. Et ensuite, Jesse apprenait que notre père n’était pas mort. Ah oui et c’est de ma faute, j’aurais dû lui dire. Tout le monde me haïssait. Ma fille semblait aussi perdue. Je ne savais pas comment l’aider. Je ne savais même pas ou était Maké. Mon fiancé. Mon ex. Qu’importe. J’étais enceinte. J’étais seule. J’étais inquiète pour tout le monde.

Les mois avançaient. Tout aurait pu être normal jusque-là. J’aurais pu continuer à tout reconstruire, tout réparer. J’aurais pu simplement me rapprocher de Maelan, Sofia et tenter de trouver le pardon de Jesse. J’aurais pu simplement continuer de vivre si Maké n’était pas mort dans un accident de la route. Je ne sais toujours pas comment réagir. Je garde tout cela pour moi. Je m’occupe juste de Sofia. Je m’occupe aussi de Maelan et ses problèmes. Je m’occupe de mon frère et ses problèmes aussi. Je m’occupe de pardonner mon père. Et moi ? Qui s’occupe de moi ? Je ne m’en plains pas mais je commence à exploser. La grossesse touche à sa fin et je ne suis pas prête à accoucher de jumeaux. Rien n’est prêt. Pas de chambre. « J’aurais quoi pour mon anniversaire ? », demandais-je alors à Maelan. « Moi et le plaisir d’être grosse pendant 9 mois ! », je tournais alors le regard vers lui en arquant un sourcil. « Je ne suis pas grosse… juste que j’ai un gros ventre ! », je riais doucement. Je ne prenais plus rien de mal avec lui. C’était le plus romantique qu’il pouvait être. « J’aime que tu sois grosse… », je riais d’autant plus en prenant un coussin pour le frapper. « Et nos bébés, on les appelle comment ? Tic et Tac aussi ? », demandais-je aussitôt. « Non ! » « Comment alors ? », « Maelan 1 et Maelan 2… » « D’accord, je préfére encore Tic et Tac en fait… », il riait et moi je fronçais le nez. « On ne les appelle pas, on les siffle… », Marmonnait alors Sofia. Cette adolescente en pleine crise qui était punie. Encore. En ce moment, je n’arrêtais pas de la punir. Vraiment pas. Je ne savais pas quoi faire. Je relevais le menton vers elle en secouant la tête. « Medor et Félix… » « Non mais ça suffit vous deux ? », demandais-je alors. « Apost et Rophe, c’est mieux ! », lâchais-je en souriant. « Je vous préviens, ça sera Tic et Tac sinon… » « Madilan et Maeson… » « Ew… », disais-je en même temps que Sofia. « Stefan et Damon… » « Lucas et Nathan… » « Dawson et Pacey… » « Oh ouais, Dawson et Pacey… Dawson c’était la vie… » « Derek et Scott… », je grimaçais doucement en secouant la tête. « Charming et Hook… », je tournais aussitôt mon regard vers Maelan. « Ouais non… Killian et Aidan pourquoi pas ? » et voilà comment nous trouvions le prénom des jumeaux. C’est ridicule, hein ? Oui enfin c’était entre deux disputes et punitions avec Sofia. Maintenant, on en est où ? Très mal barré. Je ne savais plus comment gérer ma fille. Je m’inquiétais pour elle. Tellement. J’avais peur pour elle. Elle allait mal. Elle faisait des conneries. Je ne la reconnaissais plus. Elle était devenue ma priorité mais j’étais épuisée également de me battre avec elle. Ah oui et je vais aller nourrir mes poissons rouges aussi… A bientôt.

 


Dernière édition par Madison P. Jones le Mar 23 Jan - 14:43, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sofia-Poeiti M.-Jones
Sofia-Poeiti M.-Jones
I don't care, go on and tear me apart
https://askyfullofstars.forumactif.com/t2642-sofia-qu-est-ce-que-service of the queen, une des membres du staff !
► Mes messages : 1711
► Ami à poil : mahana, une petite pinscher toute noire
► La boite à cookies : 2850
► Date d'inscription : 01/04/2017
► Date de naissance : 04/07/1989
Originalité #1
6
service of the queen,
une des membres du staff !
MADISON◗ il y a une part de toi qui meurt en moi ! Empty
le petit mot doux de Sofia-Poeiti M.-Jones qui boit son thé le Mar 23 Jan - 17:00 ► réponds-lui !

makuahine ♥️♥️
love u ♥️
Revenir en haut Aller en bas
Madison P. Jones
Madison P. Jones
I don't care, go on and tear me apart
https://askyfullofstars.forumactif.com/t2695-madison-titreavenirservice of the queen, une des membres du staff !
► Mes messages : 1010
► Ami à poil : Sixteen et Maelan, mes poissons rouges. Je leur parle souvent !
► La boite à cookies : 2644
► Date d'inscription : 22/12/2016
► Date de naissance : 10/01/1989
Originalité #1
6
service of the queen,
une des membres du staff !
MADISON◗ il y a une part de toi qui meurt en moi ! Empty
le petit mot doux de Madison P. Jones qui boit son thé le Mer 24 Jan - 1:30 ► réponds-lui !

Moi aussi jotem !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
I don't care, go on and tear me apart
MADISON◗ il y a une part de toi qui meurt en moi ! Empty
le petit mot doux de Contenu sponsorisé qui boit son thé le ► réponds-lui !

Revenir en haut Aller en bas

 Sujets similaires

-
» MADISON ❖ titreàvenir
» Dîner romantique à quatre ft Madison