I set the camera up
and tell my story If you want a happy ending, that depends, of course, on where you stop your story Il y a très longtemps, je n’étais que cette petite fille qui attendait son papa devant la porte des escaliers. J’étais assise sur les marches de cet escalier. Notre maison située à l’époque à Manchester. J’attendais toujours son retour de l’armée de l’air. Le sourire fière mais le regard rempli d’inquiétude. Je savais toujours le jour de son retour. Je ne savais jamais l’heure. Maman et papa étaient amoureux depuis longtemps. Trop longtemps d’après papa car il pensait l’aimer depuis toujours. Maman et papa étaient tellement amoureux qu’ils passaient toujours leur temps à se faire des bisous. Et je me cachais les yeux à chaque fois.
C’était ERK pour moi, tellement. Et je m’amusais que rarement de cela. Mais après tout, j’aimais les voir se faire des bisous. J’étais heureuse, c’est tout. Je m’amusais beaucoup en me moquant d’eux mais j’adorais ça. J’étais la petite fille épanouie. Et papa rentrait toujours pour me faire voler
dans les airs après m’avoir mis un chapeau de pilote sur la tête. Sauf qu’un jour ? Papa ne rentrait pas. C’était 2 jours avant mon anniversaire, deux jours avant noël.
Papa n’était jamais rentré. Papa n’avait pas amené son cadeau et punaise, je m’en fichais du cadeau.
Je voulais papa. Deux jours après, un monsieur arrivait à notre porte. Maman parlait avec lui, elle pleurait à chaude larmes. Je la regardais sans comprendre. Si petite. Oui, je ne comprenais vraiment rien. J’avais quel âge ? Qu’importe. J’étais bien trop jeune pour réaliser ce qu’il se passait.
« Papa est allé au ciel ! », disait-elle.
« Voler… pour longtemps ! », rajoutait-elle. Et moi, je ne comprenais pas.
« Mais il va revenir vite, il revient toujours… et c’est mon anniversaire, il doit revenir. Maman appelles le monsieur et dit de faire revenir papa… », Chacun de mes mots accentuaient les larmes de maman. Je la regardais si triste. Je ne comprenais pas. Papa allait revenir, hein ?
« Papa revient toujours ! », lui disais-je alors avant d’aller me loger dans ses bras.
« Faut pas pleurer, maman… », et elle pleurait encore pendant longtemps. J’étais là, innocente. Je ne comprenais rien. Je croyais encore que papa allait revenir.
Plus les jours passaient et plus cette petite fille attendait encore dans les escaliers. Des gens étaient venus à la maison, on avait même été au cimetière pour enfermer une boite. Les gens disaient que papa n’était pas dedans. Bah logique, papa est dans le ciel. Il vole. C’est son travail. Bah ouais. Non mais ils sont si cons parfois. Pour moi ? C’était juste des trucs d’adultes que je ne voulais pas comprendre. Petit à petit, je ressentais tout de même une petite peur. Et si papa était comme Alfie ma tortue ? Mort… au ciel comme mort. Non. Je ne voulais pas y croire surtout que je n’ai pas mis de l’eau chaude dans la bassine de papa. Ce n’est pas ma faute, hein ? Il n’a pas cuit
comme un spaghetti. A côté de cela, le vendredi de maman grossissait. Elle paraissait toujours tellement triste. Elle disait qu’elle allait avoir un bébé. J’allais avoir un petit frère. C’était si difficile à croire mais comment elle a fait sans papa ? Je ne comprenais plus rien.
« Papa va aimer mon petit frére, tu crois ? », demandais-je en souriant.
« Il va être si content quand il va revenir ! », rajoutais-je avec un grand sourire mais encore une fois ? Elle était triste. Elle était toujours triste quand je parlais de papa. Elle me regardait et prenait ma main.
« Papa ne reviendra jamais, ma puce… Papa est mort ! », disait-elle enfin avec ces mots difficiles à entendre.
« Je sais que c’est difficile à comprendre, tu es si jeune… et je ne voulais pas le dire ainsi mais je ne veux pas te laisser espérer qu’il reviendra un jour… ton pet… » et je secouais la tête, la coupant alors dans un élan.
« NON ! », criais-je dans un flot de larmes.
« Papa, il est pas mort. Papa ce n’est pas une tortue, maman. Papa, c’est mon super papa, il va revenir car il revient toujours et je m’en fous de mon petit frère, je veux papa. Je veux juste PAPA… dis pas des bêtises, c’est méchant ! Papa m’aime et papa reviendra ! », je hurlais ça dans des flots de larmes. Peut-être réalisais-je la vérité qui me mettait tellement en colère ? Un mélange de tristesse, de frustration et de réalité que j’étais trop jeune pour réaliser. Je me sentais comme brisée. Pourtant ? Je ne voulais pas me sentir brisée. Maman semblait si triste que j’en avais encore plus mal. Je détournais le regard, balançant alors tout ce que je trouvais sur ma route, une petite fille criant contre les meubles avant d’aller dans sa chambre. Je n’avais pas adressée la parole à un adulte même à un enfant pendant 8 mois. J’écoutais. J’obéissais mais je ne parlais pas.
Pas un mot. Maman s’inquiétait pour moi. Vraiment beaucoup. Peut-être de trop. Je ne commençais à parler que petit à petit peu après la naissance de mon petit frère, Jesse. J’allais grimper à son lit. Je le regardais dormir longuement. La tête posée sur mon bras accoudé au bord. Parfois je grimpais sur la table à langer et je m’installais. J’arrivais même à m’endormir. Et quand il était réveillé ? Je lui parlais. Je lui racontais tout ce que je n’arrivais pas à dire et tout ce que je disais à Edith, mon ours en peluche. Je pouvais passer des heures avec lui. Personne ne savait que je le faisais enfin peut-être que si mais je l’ignorais. Je recommençais à parler aux adultes petit à petit. Vraiment lentement. Maman me mettait chez un monsieur avec lequel je pouvais parler. Il me faisait dessiner sur des papiers des dessins. Je dessinais parfois papa et maman, heureux. Mais maman était moins triste qu’avant. Tonton Daryl s’occupait d’elle. Il allait même lui faire des câlins. Et après une année ou deux, ils se faisaient même des bisous. Je grandissais. Je devais avouer que je commençais à comprendre de plus en plus que maman n’aimait plus seulement papa mais elle aimait aussi tonton Daryl. Non. Je n’acceptais pas cela mais maman était heureuse donc j’acceptais cela d’une autre façon. Par contre ? Tonton Daryl ne serait jamais mon papa même s’il devenait le papa d’une petite sœur. Enfin ça, c’est une autre histoire mais oui, j’ai bien une petite sœur.
On avait même déménagé de Manchester à Londres. Une fille comme une autre mais maman en avait besoin pour le travail. L’avantage étant que papa était enterré à Londres. Je me sentais un peu plus proche. J’y allais souvent dès que j’en avais l’autorisation. Je m’installais contre sa tombe et je dessinais quelques croquis dans mon carnet. Je grandissais. Je devenais une jolie adolescente. A 14 ans, je rencontrais alors Maké. Un hawaïen qui lui aussi avait perdu un de ses parents
pendant la guerre. On se rapprochait et l’on devenait meilleurs ami. D’une aiguille à une autre, on devenait aussi amant. Une première fois, bien trop jeune mais surtout ? Un peu d’alcool. Attention, j’étais totalement mais totalement consentante. J’étais enceinte. « Maman semble heureuse, tu sais ? », disais-je alors comme bien souvent. Des conversations différentes liées à mes émotions du moment. Je crispais alors mon visage. « Mais moi, je suis perdue. J’ai besoin de toi ! », lâchais-je alors avant de fondre en larme. Mes genoux se rapprochant de ma poitrine. Je posais mon visage contre ceux-ci.
« Papa, je suis enceinte et je ne sais pas quoi faire. Je suis trop jeune et t’es même pas là. T’es parti et tu m’as abandonné… », lâchais-je entre les larmes et la haine.
« Je peux te parler tant que je veux, tu peux rien pour moi. T’es pas là, c’est tout. Tu ne peux pas m’aider. T’es même pas un héros… t’es mort. Quel héro. Et moi, je suis quoi ? Une abrutie de gamine qui fait une bêtise. Je ne peux même pas l’abandonner car je ne sais même pas ce que tu voudrais que je fasse et merde, c’est encore à toi que je veux plaire. Je veux être parfaite pour toi mais t’es mort. Tu t’en fous. Tu m’as abandonné. Tu n’es même pas là pour Jesse ou pour maman. Et elle aime un autre homme. Elle aussi s’en fiche. Elle tourne la page et pourquoi moi je n’arrive pas à faire de même ? », parlais-je donc dans le vide. Je ne me sentais pas idiote.
Non. Cela me faisait du bien. C’était la seule façon que j’avais pour extérioriser. Je continuais à faire ainsi, parler. Evacuer. Je finissais même pas m’endormir sur cette tombe avant que Daryl ne passe me rechercher. Il était quelle heure ? Je n’en savais rien. J’étais gelée. Peut-être même à deux doigts de l’hypothermie. Il posait un plaid sur mes épaules et maman me regardait.
« Que se passe-t-il ? », demandait-elle d’une voix inquiète.
« Je suis enceinte… », lâchais-je d’un ton rempli de honte. J’étais triste. Oui. Je savais que je n’avais pas l’âge. Je n’avais que 15 ans, merde. Elle ne m’engueulait même pas. Non. Elle ne m’engueulait pas. Après tout, elle m’avait eue jeune aussi mais quand même ? Pourquoi elle ne m’engueulait pas. Et je devais l’annoncer à Maké. Je le fis bien entendu. Après quelques jours, on décidait de se mettre en couple et s’en sortir pour le bien du bébé. On voulait un bébé heureux. J’étais mature et il était plus vieux que moi. Il était déjà majeur du haut de ses 18 ans. Il me rassurait. Il s’occupait bien de moi. Vraiment. Une part de moi était attachée à lui, amoureuse mais… pas à ce point. Pas cet amour donc je rêvais depuis toujours. L’amour qui me transporterait. Et pourtant je commençais à le ressentir cet amour. Du coup, je finissais par finir le lycée. Décidant de devenir une étudiante en gynécologie. Je travaillais tout en étant enceinte pour y arriver, tout en étant maman. C’était long, peut-être, oui. Mais j’y arrivais. Je n’étais pas seule. Ma famille était là. Et nous étions une petite famille. Nous ne nous marions pas car c’était une grosse étape. Bon d’accord, il avait fait sa demande mais nous avions le temps, right ? Je devais avouer que je repoussais surtout l’échéance pour toutes les bonnes raisons. Les études. Tout ça. Et puis cela. Et puis ceci. Et puis encore cela. Oh et puis ceci. J’étais heureuse. Presque. Pas totalement. Pas épanouie. Ce n’était pas l’amour dont j’avais rêvé. Pas du tout. Mais je l’acceptais. J’aimais ma fille au point où je voulais seulement son bonheur. Je devenais gynécologue. Au début, je bossais surtout pour me faire un nom. Ensuite j’utilisais mon héritage enfin mes héritages car les papis et mamies, ils avaient de l’argent… pour ouvrir mon propre centre de gynécologie mais surtout d’obstétrique. J’étais assez fière de moi malgré tout. Et la vie continuait.
Il y a une année maintenant, je ne savais pas cependant que ma vie allait encore se chambouler. Je n’étais que la gynécologue qui pleurait encore son papa depuis 27 ans. J’étais la jeune femme qui ne se remettait pas encore d’avoir perdu une part d’elle. J’étais celle qui était maman depuis tellement longtemps qu’elle se sentait plus vielle qu’elle ne l’était. Oui, cette femme.
Celle qui avait construit une vie sur des faux-semblants. Celle qui feignait d’être heureuse. Celle qui gardait le sourire même quand elle avait besoin de plus. Mais je ne savais pas que tout allait changer en une seule journée. Une seule après-midi. Je sortais de mon cabinet quand mon regard croisa celui d’un homme. Un homme assez âge que j’avais l’impression de connaitre. Je changeais juste de pièce, réalisant alors pourquoi je le connaissais. Je sortais du bureau. Il me regardait. Je laissais tomber mon café au sol avant de tomber dans les pommes. Vous avez déjà eu l’impression de croiser un fantôme ? Encore pire, un fantôme qui a pris de l’âge ? Je me reprenais, je me réveillais donc quelques minutes plus tard. Allongée dans un des lits de mon dispensaire. Je le voyais.
« Dégages… », hurlais-je alors sans même chercher à comprendre. Il ne reculait pas.
« Madison, écoutes-moi, je peux… », commençait-il.
« Je ne veux rien savoir… Je ne veux rien savoir du tout. Je ne veux pas savoir pourquoi tu es vivant… là… pourquoi tu peux même être là. Je ne veux rien savoir car je préfère te croire mort que lâche… Si tu es là… punaise, ça fait 27 années que je pleure un homme qui n’est pas mort… 27 putains d’années que j’attends que tu reviennes alors que tu es là… 27 années ou j’avais besoin de toi… Et je n’étais pas seule à t’attendre. Je ne veux pas savoir comment un père peut faire ça. », disais-je avec le regard rempli de tristesse, déception et rancune. Une part de moi voulait savoir tout mais elle était aveuglée par la peur d’être déçue.
« Tu aurais pu revenir pour moi depuis tout ce temps dont pourquoi je devrais te laisser t’expliquer ? Pourquoi… », disais-je avant de froncer les sourcils.
Je reculais doucement en descendant de ce lit, ma tête tournait encore un peu. Je peux encore ressentir la sensation de ma chute. Je relevais mon regard vers lui.
« Tu aurais pu revenir pour moi, je t’attendais… Tu n’es qu’un lâche… », disais-je avant de froncer les sourcils.
« Je… », commençait-il.
« Vas-t-en Aaron… Vas-t-en ! », non, je ne l’appelais pas papa. Non. Mon père n’aurait jamais osé m’abandonner. Moi. Jesse. Maman. Jamais. Et il partait. Mais ensuite arrivait un homme… bien trop tôt pour que cela ne se passe bien. Un homme en colère. Oui. Canon mais en colère. Mais pour qui il se prenait ce clown ? Notre interaction avait du ridicule comme du… pas ridicule du tout. On se disputait avec passion. On n’était pourtant des inconnus. Et je me confiais à lui. On n’était pourtant que des inconnus. Il s’en fichait. Lui. Il s’en fichait royalement. Un connard. Je le compris bien assez vite. Et je finissais par boire avant de devoir aussi vivre une dispute avec mon fiancé, le papa de ma fille. La journée était magique. Vraiment. Magique. Les jours qui suivaient n’en étaient pas plus géniaux. Non. Pas du tout. Ils étaient horribles. Mon père tentait d’autres approches et je me disais simplement que je n’aurais jamais imaginée réagir aussi mal à ce rêve que j’avais souvent fais.
Et lui ? Cet homme. Parlons un peu de lui car tout arrivait si vite. C’était si bien. Quoi ? Pourtant je le haïssais il y a quelques semaines. Je vous l’assure, je le haïssais et pourtant ? Il faisait naitre en moi une… personne dont j’avais besoin. Une femme passionnée. Une femme presque épanouie. Un baiser, presque… lors d’une soirée. Interrompue par Maké. Oui.
MERDE. Mon fiancé pouvait être plus lent ? Une dispute avec lui, encore. La seule solution ? Il n’y en avait pas. Après un attentat à Londres, un baiser aux urgences. Cette fois, difficile à arrêter mais à l’hôpital ? Quand même pas. Nous nous séparions pour aller chacun de notre côté. Je devais l’oublier. J’étais fiancée. J’étais fidèle. Je n’avais pas le droit de lui faire cela. Non. Et pourtant lors d’un séjour à Brighton… je l’invitais à venir me rejoindre. Et nous passions une soirée, une nuit et une matinée loin du reste du monde. Je me sentais bien mais je devais retourner à la réalité. Une part de moi était amoureuse ? Déjà ? Peut-être. Je n’en savais rien. J’étais perdue. Nous continuions de nous voir. Nous nous éloignons à la fois. Je devais aller à Hawaï avec Sofia, Jesse et Maké. Ma famille. On devait aller se détendre comme tous les étés. Une solution. Le mariage. Ce n’était pas prévu. Etais-ce une bonne idée ? J’étais perdue. Le bonheur ou le risque ? Et pourtant ce fut Maké qui annula le mariage. Pas moi. Non. Pas Maelan. Pas cet homme dont je suis amoureuse mais celui que je devais épouser. Ma vie prenait un tournant que je n’avais pas prévu. Pas du tout.
En fait… cela n’allait pas en s’arrangeant. Une grossesse. J’étais enceinte de lui. Non pas Maké mais Maelan. L’apprendre me faisait un choc. Je ne savais pas comment réagir. Maelan entrait dans la pièce. Hostile. Il m’aimait quelques heures avant. Je ne savais plus sur quels pieds danser. Je le méritais de toute façon. Et là ? Je ne savais pas quoi penser. J’étais seule. J’étais perdue. J’étais enceinte. Et j’avais peur.
« Répond à ma question et je resterais… Est-ce que tu est certaine à 100 % que je ne te ferais jamais souffrir et que tu seras heureuse avec moi ? », me disait-il après une conversation peu rassurante. Et j’étais incapable de lui répondre. J’étais incapable de penser. J’étais incapable de savoir ce que je voulais à ce moment précis. Et ensuite, Jesse apprenait que notre père n’était pas mort. Ah oui et c’est de ma faute, j’aurais dû lui dire. Tout le monde me haïssait. Ma fille semblait aussi perdue. Je ne savais pas comment l’aider. Je ne savais même pas ou était Maké. Mon fiancé. Mon ex. Qu’importe. J’étais enceinte. J’étais seule. J’étais inquiète pour tout le monde.
Les mois avançaient. Tout aurait pu être normal jusque-là. J’aurais pu continuer à tout reconstruire, tout réparer. J’aurais pu simplement me rapprocher de Maelan, Sofia et tenter de trouver le pardon de Jesse. J’aurais pu simplement continuer de vivre si Maké n’était pas mort dans un accident de la route. Je ne sais toujours pas comment réagir. Je garde tout cela pour moi. Je m’occupe juste de Sofia. Je m’occupe aussi de Maelan et ses problèmes. Je m’occupe de mon frère et ses problèmes aussi. Je m’occupe de pardonner mon père. Et moi ? Qui s’occupe de moi ? Je ne m’en plains pas mais je commence à exploser. La grossesse touche à sa fin et je ne suis pas prête à accoucher de jumeaux. Rien n’est prêt. Pas de chambre.
« J’aurais quoi pour mon anniversaire ? », demandais-je alors à Maelan.
« Moi et le plaisir d’être grosse pendant 9 mois ! », je tournais alors le regard vers lui en arquant un sourcil.
« Je ne suis pas grosse… juste que j’ai un gros ventre ! », je riais doucement. Je ne prenais plus rien de mal avec lui. C’était le plus romantique qu’il pouvait être.
« J’aime que tu sois grosse… », je riais d’autant plus en prenant un coussin pour le frapper.
« Et nos bébés, on les appelle comment ? Tic et Tac aussi ? », demandais-je aussitôt.
« Non ! » « Comment alors ? »,
« Maelan 1 et Maelan 2… » « D’accord, je préfére encore Tic et Tac en fait… », il riait et moi je fronçais le nez.
« On ne les appelle pas, on les siffle… », Marmonnait alors Sofia. Cette adolescente en pleine crise qui était punie. Encore. En ce moment, je n’arrêtais pas de la punir. Vraiment pas. Je ne savais pas quoi faire. Je relevais le menton vers elle en secouant la tête.
« Medor et Félix… » « Non mais ça suffit vous deux ? », demandais-je alors.
« Apost et Rophe, c’est mieux ! », lâchais-je en souriant.
« Je vous préviens, ça sera Tic et Tac sinon… » « Madilan et Maeson… » « Ew… », disais-je en même temps que Sofia.
« Stefan et Damon… » « Lucas et Nathan… » « Dawson et Pacey… » « Oh ouais, Dawson et Pacey… Dawson c’était la vie… » « Derek et Scott… », je grimaçais doucement en secouant la tête.
« Charming et Hook… », je tournais aussitôt mon regard vers Maelan.
« Ouais non… Killian et Aidan pourquoi pas ? » et voilà comment nous trouvions le prénom des jumeaux. C’est ridicule, hein ? Oui enfin c’était entre deux disputes et punitions avec Sofia. Maintenant, on en est où ? Très mal barré. Je ne savais plus comment gérer ma fille. Je m’inquiétais pour elle. Tellement. J’avais peur pour elle. Elle allait mal. Elle faisait des conneries. Je ne la reconnaissais plus. Elle était devenue ma priorité mais j’étais épuisée également de me battre avec elle.
Ah oui et je vais aller nourrir mes poissons rouges aussi… A bientôt.