kalinka◗ de nos nuits de fumette il ne reste presque rien, que des cendres au matin. dans ce métro rempli des vertiges de la vie. à la prochaine station, petit européen.
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kalinka◗ de nos nuits de fumette il ne reste presque rien, que des cendres au matin. dans ce métro rempli des vertiges de la vie. à la prochaine station, petit européen.


A SKY FULL OF STARS™ :: Le palais de westminster I never get recognised here in London, which I like :: Présentes-nous donc passeports et visas :: Ils sont acceptés par l'embassade
Kalinka I. Abberline-Ryce
Kalinka I. Abberline-Ryce
I don't care, go on and tear me apart
service of the queen, une des membres du staff !
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le petit mot doux de Kalinka I. Abberline-Ryce qui boit son thé le Ven 8 Déc - 2:36 ► réponds-lui !


  Kalinka Ilhane Abberline-Ryce
  05.04.1990 à IndianapolisCascadeuse équestre
  Américainemon cœur est amoureux à l'infini
  featuring Danielle Campbellje bois trop de bière
 
Mes surnoms ० Elle n'en a pas vraiment. Mais tu peux l'appeler comme tu veux, elle ne te dira rien. mon orientation sexuelle ० Pour avoir aimé à s'en damner, elle dirait qu'elle n'a pas de préférences. Elle est éclectique. mon statut matrimoniale ० Rien. mon parcours professionnel ० Kalinka, elle a toujours été attirée par ce qui peut tuer. Par ce qui peut couper le souffle. Elle n'a finalement rien fait pour réussir vraiment. Elle a appris la cascade et sait monter depuis ses seize ans. Londres et moi ० Elle est arrivée à Londres à ses dix-huit ans. Elle a débarqué un matin, avec des cernes sous les yeux et une lassitude trop marquée pour son âge. Jamais elle n'est repartie d'ici. Ma Citation favorite ० En lotus sur l’os iliaque, le corps en équilibre, dans les vapeurs d’ammoniac, j’étais démoniaque. En fœtus, la peau qui vibre, sous la pulsation cardiaque, j’étais démoniaque. Mes autres détails ० Kalinka, elle cherche à vibrer, sans cesse. Elle cherche l'intensité, dans ses histoires d'amour, en particulier avec le père de son fils pour lequel elle ferait dévier le fil des fleuves et des rivières. Elle a cette manie de ressentir l'amour de façon inconditionnelle. Kalinka, elle souffre aussi de TDAH et de troubles obsessionnels compulsifs. Elle a une dépendance à l'héroïne et se sèvre tant bien que mal.

YESNoMaybe
Tu aimes vivre en colocation ?

   
Estimes-tu gagner un bon salaire ?

   
Tu adores Londres ?

   
Tu aimes la sonnerie de ton réveil ?

   
As-tu fais tous les musées gratuits ?

   
On t'a déjà planquée dans un four ?

   
Tu prends le métro bourré parfois ?

   
Connais-tu le manager du pub de ta rue ?

   
Tu t’es déjà disputé avec ton banquier ?

   
As-tu toujours payé ton loyer à temps ?

   
Caches-tu des photos compromettantes ?

   
Cuisines-tu tes œufs au microwave ?

   
Tu as déjà tenté Tinder ?

   
Serais-tu prêt à porter un pull de noël ?  

   
Tu te sens parfois comme un alien ?

   
Parfois tu te tapes la tête contre le mur ?

   
Tu proutes en dormant ?  

   
T'as déjà mangé des bébés ?  

   
T'aimes fourrer la dinde ?  

   
T'es pour le brexit ?  

   
T'aimes chanter sous la douche ?

   
Tu fais du piano sur Piccadilly ?

   
Tu sais manier les shurikens ?  

   
Tu collectionnes les cartes de fidélité ?  
« J't'ai écrit un mail, un peu démonté, où j'te dis que t'es belle, belle à en crever. » Kalinka, c'est ce genre de fille qu'on a du mal à comprendre. Elle a au coeur quelque chose qui la brise, son silence, ses ardeurs. Kalinka, c'est ce genre de fille à avoir l'air ailleurs, et parfois emprunté. Elle aime le blues, les chansons qui datent de longtemps, parce que le passé est toujours meilleur. Un peu de nostalgie, ça tue pas, c'est ce qu'on veut nous faire croire. Même si, pour un poème, certains se sont noyés, dans le regard de l'autre, dans la mer de la douceur, bourrés d'antalgiques et ivres de Vodka. Elle est hyperactive. Elle vit à 100 à l'heure. Et les pulsations de son coeur suivent le rythme de ses activités. Elle galope, elle trotte, sabots dans l'écume, à cheval sur son dada, comme on dit. Ou pas. Elle aime quoi, Kalinka, à part s'embrumer l'esprit et se bousiller la santé. Kalinka, elle aime sa jument, l'écriture, la lecture, la musique française, la nourriture italienne, les bracelets brésiliens, les scoobydoos mal faits, et écouter la pluie ruisseler sur les vitres, les personnages Disney, son clavier rétro-éclairé, le café trop serré, les goûts acidulés, les lys et l'edelweiss, les films qui font pleurer, Moulin rouge et Venir au monde, les séries télévisées, la mythologie grecque, Hector et Andromaque, parler de sentiments, pleurer devant Autant en emporte le vent, fermer ses volets à six heures, les ouvrir à 4 heures, perdre son temps et ne rien faire, fermer juste les yeux, et rêver un peu mieux, parler du temps qu'il fait, lire une bande dessinée, esquisser des mangas, taper sur l'oreiller, parce que ça fait du bien, l'odeur de l'herbe coupée, le danger, et ne rien écouter, n'en faire que selon ses idées, se plaire à oublier, essayer de lutter, observer l'héroïne sans vouloir y toucher, son fils plus que le reste, plus que le monde autour, et le père de son fils, qui fait crier son coeur, plus fort que d'ordinaire.
mon pseudo ० ici. moi et asfos ० comment tu es arrivé ici, etc. mes préférences en rp ० longueur. mes murmures personnelles ० ici, tu peux mettre ton âge, ton prénom, tout ce que tu veux. Libre à toi d'en garder secret. Tu peux rajouter ton pays, etc... tes hobbys ० t'aimes faire quoi dans la vie ? Le détail en commun ० avec ton personnage. Ma question ० si tu as des questions, c'est le bon moment. mes amis ० si tu n'es pas seul, dis-nous avec qui tu es là ou qui t'a parrainé ou alors de qui tu es le scénario aussi... ainsi on saura comment t'aider encore mieux à rejoindre la famille.
   
 
Code:
codebottin à viendir
   
 


Dernière édition par Kalinka I. Abberline-Ryce le Sam 3 Fév - 0:22, édité 43 fois
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I set the camera up
and tell my story
If you want a happy ending, that depends, of course, on where you stop your story

Tu te demandes qui elle est. Cette fille au regard bleu. Celle qui porte toujours les mêmes jeans serrés presque trop skinnys, celle qui a les cheveux plus en bataille que la crinière de sa jument. Elle met de l’ardeur à la tâche quand elle brosse sa robe alezane. C’est Bohème, cette vieille carne. Elle ne la monte même plus, elle n’a plus l’âge de l’être. Mais Kalinka, elle, c’est cette enfant à la peau halée qui est née à Livingtsone, dans un hôpital de banlieue. Elle a vécu dans un HLM, et la misère n’était pas ce qui la dérangeait le plus. C’était même pas la misère. Mais la précarité. Elle, elle ne manquait de rien. Elle se souvient encore avec une précision presque dérangeante de cet anniversaire où le gâteau fondait entre ses doigts, de cette bougie unique qu’elle avait dû souffler, du vent qui pénétrait, un vent coulis presque agréable au final, de la musique assourdissante qui jouait dans la rue, émanant de l’auto radio de la voiture, de la fumée, du tabac, des Craven A de son père, de la douceur de sa mère, de ces caresses chargées d’émotion sur un corps encore chétif. Elle avait treize ans, et n’avait pas les formes qu’on arbore à son âge. Elle avait le torse svelte, et les bras encore maigres. Elle avait un grain de beauté sur le ventre, elle avait les joues roses. Elle avait les cheveux bruns. Elle avait le teint mat. Elle avait les yeux clairs. Elle avait l’air tellement douce. Et il y’avait eu ce jour. Une éclipse dans son ciel. Un toujours. Un jamais. Un à jamais, un pour toujours. Une éternité. Un infini. Elle avait vu l’uniforme de police. Elle avait vu les yeux de sa mère devenir bleus délavés. Elle avait senti sa tristesse en lui prenant la main. Elle s’était dit qu’ « accident » revenait bien trop souvent. « Voiture. » « Pare-brise. » « Eclaté. » « Explosé. » « Désagrégé. » « Mort. » Et sa mère pleurait à chaque mot. A chaque phrase. A chaque inspiration. A chaque déglutition. Et Kalinka, elle ne ressentait que du vide. Elle se forçait à pleurer, à agir par un mimétisme presque forcé. C’était même pas une insensibilité. C’était incompréhensible. Elle avait enlacé son frère, enserrant sa taille de ses forces dérisoires. « C’est fini Kalinka. Tu comprends, c’est fini. » Tu verras plus papa. Tu verras plus ses Cravens A. Tu sentiras plus l’odeur aigre de son cigare le matin. L’appart ne sera plus jamais enfumé comme ça. T’auras toujours treize ans dans les yeux de papa. Mais pleure pas, Kalinka. Kalinka, elle avait décidé d’être forte, même à treize ans, même encore si peu formée, et si peu adulte dans sa tête. Maman avait trouvé du travail. Maman voulait s’en sortir. Et la situation s’était améliorée. Dans la limite du possible. Jusqu’à ce qu’on les aide un peu. L’héritage de grand-père. Pas mirobolant. Ça suffisait à tout. La précarité avait disparu. Elle avait quatorze ans quand elle avait connu Caleb. La déchirure du premier amour. L’intensité des premiers émois. Quatorze ans, c’était l’âge de toutes les déraisons. Le cœur qui s’ouvre comme une rose qui déclot. Le maquillage, le parfum, le sourire permanent. La douceur. La douleur. Ça ressemble à quelque chose de terrible. Et pourtant, c’est si beau. Et Kalinka, elle le savait. Elle avait quatorze ans, et Caleb était là. A prendre racine en elle, à accaparer son esprit. Elle ne pensait plus aux arabesques. Elle ne pensait plus à la gaze qu’elle portait fièrement autour de la taille. Elle ne pensait plus à sa mère. Elle ne pensait plus qu’à lui. Qu’à son regard qui la faisait se consummer. A sa majorité, c’était son frère qui était parti. Encore un départ, s’était dit Kalinka. Et il y’avait eu une dispute. Entre son frère et elle. Le sujet éternel, c’était l’absence. Le manque de chaleur. Le manque de douceur. Le manque tout court. Mais certainement pas le manque de cœur. Et elle remettait tout en cause. « Pourquoi tu mets encore de la distance entre toi et moi, tu trouves qu’y’en a pas assez comme ça ? » Elle s’y croyait, Kalinka, et l'une de ses évasions, à ses seize ans, ça avait été l’équitation. Elle avait appris la cascade, et se voyait déjà doubler les acteurs bien plus précieux qu’elle. Ce qui faisait sa différence, c’était sa force de caractère. Son désir d’aller plus loin. Son désir de bien faire. Son besoin de caresser le danger. Il n’avait fallu que deux ans à Caleb et à Kalinka pour unir leur corps et faire naître de leur amour la seule chose qui pouvait faire passer du grand-banditisme à la sociabilité. Mais Kalinka avait eu peur. Elle avait senti que Caleb s’éloignait. Il était souvent absent. Et elle ne supportait rien. Elle croyait. Imaginait. Et sa carrière à Caleb, elle ne faisait que débuter. Elle s’était dit qu’elle devait partir, comme ça, sans rien dire. Partir, encore une fois. Partir sans jamais se souvenir de revenir. Elle avait les yeux fermés. Les poings serrés sur sa valise. Le peu d’affaires qu’elle avait, ça tenait là dedans. Elle n’avait jamais aimé ça. Les froufrous inutiles. Elle aimait juste son tutu. Sa gaze. Sa tenue d’équitation. Kalinka, à cette époque-là, c’était une bombe à retardement. Enclenchée. Prête à tout détruire. Elle avait déserté, sans rien laisser derrière elle que des regrets étouffés et invisibles pour les yeux. Une chemise encore imbibée de l’eau de Cologne qu’elle utilisait cette année-là, une barette sur la cheminée. Elle avait courru jusqu’à la gare, le ventre lourd de Reed. Elle avait pris un studio, sans même chercher à retrouver Caleb. Il s’en est écoulé, du temps, depuis le délaissement. Et depuis ce temps-là, il y’avait dans son sang une substance nouvelle et illicite. Elle n’avait pas réussi à se calmer. Ni même à s’en priver. Elle avait piqué, la première fois, parce qu’elle en avait ressenti le besoin. Et ne s’était jamais arrêtée. Elle voulait s’en sevrer. Elle avait vingt-sept ans, et un fils de onze ans. Elle lui cachait ses seringues, elle lui cachait son teint pâle. Elle lui cachait ses sueurs nocturnes et ses pulsations trop rapides. Mais Reed était malade. Elle, elle passait après lui. Toujours. Et à chaque crise de Reed, à chaque caprice de sa maladie, elle faisait de son mieux. Souvent, il était question de « papa » au beau milieu du repas. Il était question d’un garçon beau et fort, pas trop barbu, et brun. Il revenait souvent « papa » dans les conversations. Mais Kalinka restait vague. Vague, parce qu’elle l’avait toujours été. Distante, parce que c’était dans sa nature. Même si avec son fils, elle dépassait toutes les limites du raisonnable. Reed, pour elle, c’était quelque chose d’infiniment précieux. Elle lui avait même dit, un soir « C’est un scandale de t’aimer à ce point, tu sais. » Et les baisers sur son front, c’était son échappatoire à elle. Sans ça, elle replongeait. Sans lui, elle se noyait. Et c’était vrai pour toutes les mamans du monde. Mais Kalinka, c’était pas une maman comme les autres. C’était pas la meilleure non plus. C’était peut-être une des pires. Elle voulait tout lui donner. Elle voulait tout pour lui. Tout ce qu’il était possible d’offrir. Mais elle l’aimait, Reed, au-delà de la normale. Elle et lui, c’était pour la vie. Les prises de sang, les hospitalisations. Elle s’y était habituée. Mais en crevait de douleur à chaque fois. Elle aimait trop son fils pour rester sans réagir. Et puis, Caleb. Ce « papa » qui revenait toujours dans leurs conversations et qui la faisait frissonner à la simple prononciation.

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