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Blue-Leen L. Callahan
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le petit mot doux de Blue-Leen L. Callahan qui boit son thé le Dim 10 Déc - 21:51 ► réponds-lui !


  blue-leen lullaby callahan
  14,02,1985 (31 ans) à Londres chirurgienne pédiatrique.
 anglaise avec souche écossaisesmon cœur est pris,libre,vide,noir
 featuring sophia bushje bois trop de thé

 
Mes surnoms ० Bleu ou Leen. Mes parents m'appellent Bette (même si maman est morte depuis longtemps) à cause de Bette Davis Eyes.. mon orientation sexuelle ० Leesexualle mais attention, je suis grave attirée par un Lee, l’unique. On ne parle pas des jeans. mon statut matrimoniale ० en cours de divorce. mon parcours professionnel ० Chirurgienne pédiatrique. Londres et moi ० J’y vis depuis toujours en fait. J’habite à à venir. Depuis un peu moins de 9 mois, si vous voyez ce que je veux dire.  Ma Citation favorite ० La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.. Mes autres détails ० Elle a été boulimique quand elle était enfant/adolescente pendant une période de stress quand sa maman été malade. Elle n'a aucuns tatouages mais rêve secrètement en avoir un. Elle a une cicatrice à l'abdomen. Elle a un chien, un labrador nommé... WINTER. Elle a failli faire une tentative de suicide à la mort de sa maman. Elle parle français. Elle a été pompom girls au lycée.
   
YESNoMaybe
Tu aimes vivre en colocation ?

   
Estimes-tu gagner un bon salaire ?

   
Tu adores Londres ?

   
Tu aimes la sonnerie de ton réveil ?

   
As-tu fais tous les musées gratuits ?

   
On t'a déjà planquée dans un four ?

   
Tu prends le métro bourré parfois ?

   
Connais-tu le manager du pub de ta rue ?

   
Tu t’es déjà disputé avec ton banquier ?

   
As-tu toujours payé ton loyer à temps ?

   
Caches-tu des photos compromettantes ?

   
Cuisines-tu tes œufs au microwave ?

   
Tu as déjà tenté Tinder ?

   
Serais-tu prêt à porter un pull de noël ?  

   
Tu te sens parfois comme un alien ?

   
Parfois tu te tapes la tête contre le mur ?

   
Tu proutes en dormant ?  

   
T'as déjà mangé des bébés ?  

   
T'aimes fourrer la dinde ?  

   
T'es pour le brexit ?  

   
T'aimes chanter sous la douche ?

   
Tu fais du piano sur Piccadilly ?

   
Tu sais manier les shurikens ?  

   
Tu collectionnes les cartes de fidélité ?  
C'est une femme assez impulsive qui n'a jamais vraiment de difficulté à trouver quoi dire. Elle a toujours de la répartie en général. Elle ne se fait jamais marcher sur les pieds. Par contre... elle a horreur du changement, c'est une chose qui l'effraie, elle a besoin de temps pour assimiler qu'une chose va changer ou une information qui la touche. C'est une jeune femme qui parait forte en apparence mais elle est très fragile et peut déprimer très rapidement sans que vous ne le voyez. Elle est très généreuse et douce. Elle vous parlera toujours avec beaucoup de patience. Elle pratique l'amour inconditionnel !

Elle adore aller au cinéma toute seule pour respirer et se détendre. Elle tricote quand elle fait la nuit au boulot souvent pour ses patients. Elle adore cuisiner, c'est la seule chose dont elle prend le temps. Elle kiff aller au musée d'histoire naturelle de New York. Le jogging est aussi un de ses gros passe-temps.

Elle adore l'hiver, elle adore avoir froid aux joues et surtout s'habiller avec des gants et des écharpes. Elle a une belle collection de bonnets à pompom. Elle est accroc à NOEL. On l'appelle... LA MÈRE NOËL ! Elle en rend dingue. Elle adore manger des fruits et des légumes mais n'est pas végétarienne cependant elle n'en mange pas beaucoup. Elle a horreur du temps perdus. Elle n'aime pas gâcher son temps ou qu'on lui gâche pour des futilités. Elle a horreur des gens trop bavard qui monopolisent une conversation. Elle a horreur de tout ce qui content chimiquement des bananes mais adore les bananes. Elle n'aime pas manger du chocolat tout seul enfin juste comme ça...
mon pseudo ० ici. moi et asfos ० comment tu es arrivé ici, etc. mes préférences en rp ० longueur. mes murmures personnelles ० ici, tu peux mettre ton âge, ton prénom, tout ce que tu veux. Libre à toi d'en garder secret. Tu peux rajouter ton pays, etc... tes hobbys ० t'aimes faire quoi dans la vie ? Le détail en commun ० avec ton personnage. Ma question ० si tu as des questions, c'est le bon moment. mes amis ० si tu n'es pas seul, dis-nous avec qui tu es là ou qui t'a parrainé ou alors de qui tu es le scénario aussi... ainsi on saura comment t'aider encore mieux à rejoindre la famille.
   
 
Code:
<n>▲</n> <pris>CELEBRITE</pris> □ @"tonpseudo"
   
 


Dernière édition par Blue-Leen L. Callahan le Dim 10 Déc - 21:53, édité 1 fois
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I set the camera up
and tell my story
If you want a happy ending, that depends, of course, on where you stop your story

On nous chante des chansons d’amour, des chansons de tous les jours, des chansons ou le bonheur est là et d’autres ou l’on peut ressentir le mal-être mais dans le fond ? Est-ce qu’on peut réellement chanter notre vie ? On a tous des moments de nos vies ou l’on a cette chanson qui nous parle. Celle qui nous donne de la force et parfois nous donne envie de pleurer. Ma vie a été un paquet de merde mais aussi un paquet de chansons. Attention, je ne me plains pas de ma vie car elles m’ont menée… ici et elles ont fait ce que je suis. La musique a-t-elle aidée pour ça ? J’en doutais parfois mais je n’en savais rien. Je suis née en février, le jour de la saint-valentin alors que mes parents ne s’attendait au départ même pas à m’avoir. Je suis née naturellement mais le même jour de ma naissance… mon frère est né également. Vous allez me dire, c’est quoi ce délire ? Je n’avais pas encore l’esprit de comprendre ou même de choisir la bonne musique pour ce qui arrivait. Maman avait eue beaucoup de mal à tomber enceinte. Elle essayait depuis longtemps mais pour finir, elle a accouchée de jumeaux. C’était un coup du destin. Enfin oui, si on peut dire. Ils ne s’attendaient pas du tout à ce que cela arrive. Mais ils avaient deux enfants en même temps. Ils nous ont éduqués comme des enfants normaux. On n’est pas identique mais en quoi c’est un problème d’abord ? Je m’en fichais. On était juste proche et soudée. Assez que pour savoir quand l’autre n’allait pas bien. La musique a commencée à entrer assez tôt dans ma vie. Disons que j’avais déjà 2 ans quand je devenais accro à cette chanson que maman écoutait toujours, Bette Davis Eyes. Je me mettais à danser dès que je l’écoutais. A peine à trois ans, je pouvais déjà vous répéter les paroles. Ce ne sont pas mes premiers mots mais ce sont sûrement mais premières phrases complètes. C’est à peu près à ce moment-là que mes parents ont commencés à me surnommer Bette. En grandissant, cette chanson s’effaçait un peu de ma vie même si cela me faisait toujours un bien fou de l’écouter. Je devais avouer que j’avais surtout des gouts divers. Ma jeunesse se passait assez bien malgré tout. Quand Leo venait au monde, je n’avais pas vraiment oubliée cette chanson que je lui chantais comme berceuse avec maman. Elle avait une voix si Nomlibre. Elle était tellement douce. Je l’aimais tellement. Oui, je parle au passé mais on en parlera un peu plus tard. C’est un autre refrain. Un tout autre couplet. Etre une grande sœur était une chose très importante pour moi. Avoir un jumeau est bien différent car on évolue en même temps mais là, il avait plus besoin de nous… besoin de moi. Je prenais ce rôle assez bien à cœur même si maman était bien plus douée que moi pour changer les couches pleines de cacas. D’ailleurs… bon dieu mais qu’est-ce qu’il faisait des cacas qui puent. Je n’arrivais même pas à lui changer sa couche. C’était un gros chieur ce bébé. Mais bon, j’ai grandie après. Mais… Maman est tombée malade. D’abord, c’était petit à petit. Elle semblait toujours fatiguée et prenait des médicaments pour se donner des forces. Je ne comprenais rien à tout ça. Tout allait bien un peu après puis un peu pire. Elle a donc commencée à aller à l’hôpital. De mon côté, je grandissais et je devais être une brave fille. On devait aller à l’école, faire nos devoirs et bien s’occuper des autres. On ne devait pas s’inquiéter mais je m’inquiétais tout de même car plus je grandissais et plus je commençais à réaliser que ce n’était pas un rhume ou encore moins une varicelle. La chanson que j’écoutais toujours Hows it Gonna Be me rappelait toujours ce que je ressentais à cette époque. Ne pas savoir ce qui va se passer si je quitte l’hôpital ou la maison pendant 30 minutes ou une journée. Je ne savais pas le futur. J’ignorais comment ça allait se passer. J’avais peur. J’avais toujours eue peur de l’inconnu. Je ne savais pas comment ça allait se passer si une chose explosait… maintenant. Ma vie pouvait éclater et j’étais effrayée de devoir tout changer. Je développais quelques symptômes de boulimie à cette époque. Je mangeais trop, beaucoup trop et j’en cachais même sous mes matelas et dans les armoires. Je grignotais pour oublier mais surtout pour me sentir… je n’en savais rien. Et ensuite, j’allais tout simplement tout éjecter dans les toilettes en me faisant vomir. Je n’y pouvais rien. Je ne savais pas vraiment d’où ça venait. C’était devenu une habitude car je me dégoutais de moi-même à manger autant. Au final, je mangeais mais je ne laissais pas la nourriture dans mon ventre. Jamais. Rarement. J’étais fine. Trop fine. Pourquoi ? Je n’en savais rien. Je ne me sentais pas bien dans ma peau, je mangeais pour me sentir mieux mais au final ? Non. C’était pourtant une addiction, un cercle vicieux comme l’amour ou je n’en sais rien. Je ne comprenais pas trop. Je n’en parlais qu’avec Torry, ma meilleure amie au lycée. Elle était là pour m’aider. Elle tentait de faire son possible mais en vain. Je tentais parfois de me changer les idées. Je me forçais par moment à le faire. Comme sécher le lycée pour aller faire du shopping avec elle. Mais tout a une répercussion car on avait oubliées d’aller rechercher notre petit frère à l’école. Non. On ne pouvait pas oublier. Je ne voulais pas ça. J’avais simplement arrêtée de vouloir prendre du temps pour moi. J’étais toujours là pour m’occuper de papa et lui préparer un thé le soir quand maman ne pouvait pas. Je me souviendrais toujours de ce jour. Celui ou j’étais assise face à papa. Il me regardait avec des yeux tristes. Des yeux rouges après de longues larmes. « Votre maman va devoir rester à l’hôpital quelques semaines mais elle est gravement malade. Je pense que vous êtes assez grande pour comprendre. Les docteurs ne peuvent plus soigner son cancer. Elle va rentrer à la maison mais ne va jamais guérir. », il réprimait ses peines. Son visage se crispait et je me demandais simplement ou était Leo. Comment on allait lui dire. Je relevais mon regard vers le docteur qui était dans la chambre de maman. Il fermait la porte derrière lui comme pour garder un secret dans cette pièce. Papa se relevait et j’inspirais doucement. Ce changement ? Je n’en voulais pas. Je comprenais que ma maman allait mourir. Quand ? Je n’en savais rien. C’était trop d’incertitude pour moi. Je m’en allais du couloir. Mettant mes écouteurs de son walkman pour écouter cette chanson en boucle pendant des heures. Encore et encore. Les larmes aux yeux. Je quittais l’hôpital pour aller chez Torry. Elle me regardait de ses yeux bleus. « Tu étais ou ? Ton père te cherche partout ! », disait-elle alors qu’elle refermait la porte derrière elle. « Qu’est-ce que tu lui as dit ? », elle se crispait et passait la main sur sa joue en fermant les yeux. « C’est ma mère, elle m’a dit de lui dire… que tu étais malade, elle m’a dit que c’était important ! » « Tu l’as dit à ta mère ? », demandais-je alors furax avant d’aller vers la porte. Je comprenais bien qu’elle avait lâchée le morceau à mon père. Pourtant, j’avais juste pris le métro jusqu’à chez elle. Cela ne prend que quelques minutes enfin je pense. Je rentrais à la maison. Le cœur noué et j’allais m’enfermer dans ma chambre mais seule pour peu de temps. Mes parents étaient très inquiets après. Ils m’aidaient à dépasser ça sans en parler à Nomlibre et Leo. C’était notre secret. Papa avait jeté toutes les friandises et on ne pouvait plus en avoir dans la maison par prétexte que ça rendait maman malade. Je me soignais et j’allais chez un psychologue mais nous y allions tous à vrai dire. J’avais juste enfin une bonne excuse pour me faire soigner ? Enfin presque. Les mois passaient, presque une année même, presque deux. Je ne comptais plus mais moi ? J’allais beaucoup mieux. Je commençais parfois à reprendre quelques friandises et on évitait encore d’en avoir chez nous. Je n’avais plus adressée la parole à Torry. Plus du tout. Je l’évitais pourtant elle se rapprochait de Nomlibre mais qu’importe. Torry qui ? Je n’aimais pas le faire qu’elle ait tout dit même si je devais l’en remercier. J’allais mieux. C’est en décembre que tout chavira. 3 jours avaient noël. Maman ne respirait plus à notre réveil. Elle était partie. J’avais 17 ans, j’étais une adulte enfin presque. Je me sentais comme telle mais pourtant je me sentais comme une enfant à ce moment précis. A l’époque ou Wherever You Will Go était si populaire dans les chartes. Cette chanson était celle qu’écoutait maman bien trop souvent avant de partir. Elle savait que ça allait arriver et elle nous la faisait manger à toutes les sauces. Pourtant je devais rester forte et je restais forte. Malgré ça le soir après l’enterrement alors que Torry passait la nuit dans la chambre de Nomlibre, j’étais dans la cuisine face à ce gros gâteau que la voisine avait apportée pour nous « soulager ». Je le regardais, les larmes aux yeux et je me jetais dessus pour en dévorer la moitié avant d’aller le remettre dans les toilettes. Torry était là. Torry m’a aidée. Torry m’a écoutée. Ce fut sûrement sa façon de se faire pardonne que de me laisser pleurer pendant 5 heures sur son épaule ? Sûrement. Ce fut la seule fois où je laissais mes émotions me rendre triste. Enfin presque. A l’époque du moins. Je finissais le lycée, tant bien que mal mais avec des bonnes mentions. Columbia m’avait accepté et j’allais enfin pouvoir réaliser mon rêve de devenir médecin. J’allais pouvoir faire ça. C’était dingue. Je rentrais en école de médecin pour mes 4 années. J’étais excitée comme une petite puce. Tellement. Je vous le jure. J’implorais mon père pour ne plus vivre avec eux mais en colocation. De toute façon, je pouvais me le permettre avec ma bourse. Timide et studieuse, je m’installais dans un appartement avec un mec et une fille. Je n’étais pas vraiment bavarde. J’étais toujours dans mes bouquins ou alors à m’occuper de ma famille. J’étais souvent absente quand je n’avais pas cours. Mais c’est en décembre soit 3 mois après la rentrée que les choses se corsèrent. Plus je me rapprochais de la fin du mois… plus je savais que maman serait morte depuis une année. J’avais tellement avancée dans ma vie sans même regarder derrière que j’avais commencée à oublier parfois cette idée de manque. Je culpabilisais. Alors que je devais réviser pour la fin de trimestre, je chavirais. Je n’avais rien mangée, non. Je n’arrivais juste pas à penser. Rien ne rentrait dans mon esprit. Je passais le plus clair de mon temps à dormir et réviser mais en vain. Je ne parlais pas spécialement avec mes colocataires même si punaise, il était mignon Lee. Oui, mignon et il avait un accent charmant mais je n’étais pas ouverte à l’idée de me faire des amis mais juste… je n’étais ouverte à rien du tout. Bette Davis Eyes passait à la radio. Cette chanson ne devrait pas me faire déprimer et pourtant. Je me mettais à danser en rond, attrapant une bouteille de vodka. Je me sentais triste. Tellement triste. Mes larmes coulaient sur mes joues, laissant couler le mascara. J’ignorais si j’étais seule dans l’appartement mais les vacances étaient presque là. Il ne me restait pour ma part qu’un seul examen à faire le jour après. Les autres étaient sûrement rentrés ? Je n’en savais rien. Je n’y pensais pas. Je sortais de ma chambre, des collants épais et une simple robe rouge. J’ouvrais la porte du balcon, respirant cet air en écoutant cette chanson qui allait bien trop fort. L’air… le vide. Je regardais en haut puis en bas. J’avais cette envie étrange… cette envie qui remue le cœur et l’esprit alors qu’on se dit : je veux le faire. Allais-je le faire ? Je n’en savais rien. Je grimpais sur la barrière. Je me sentais mal, je me sentais coupable. Cela me rongeait de l’intérieur. Je grimpais sur l’appui sans vraiment savoir ce qui allait se passer et ça m’effrayait dans le fond. Oui, cela m’effrayait. Je regardais à nouveau en bas. C’était haut mais je pensais à elle. Je pensais à la rejoindre. Je pensais simplement à en finir avec cette douleur. Je voulais en finir avec ça. Je voulais respirer et savoir que tout allait aller mieux une fois que j’aurais rejoint ma mère. Non. Ma famille ? Je n’y pensais plus réellement. Je ne pensais plus à grand-chose.

J’allais sauter, je le voulais et ce n’était peut-être pas que le doux fruit de l’alcool. Je glissais mon pied dans le vide avant de sentir des bras enrouler ma taille. Je me sentais chuter sur le sol. Le coude frappant la table du salon tandis que mon épaule se fracassait contre le carrelage. Une douleur intense mais pas assez. Non. J’étais juste dans mon salon et je pensais encore. J’avais encore toutes mes idées sombres. « Tu n’as rien de cassé ? », je le regardais, perplexe. Quoi répondre ? Je voulais être cassée, morte mais j’étais déjà brisée de l’intérieur. Ma tête ne revenait pas réellement à la réalité. « Pourquoi tu as fait ça ? », demandait-il et moi ? « Lâches-moi… », disais-je. Comme une idiote, je me dégageais et me glissant assise, les jambes repliées contre mon buste. « Pourquoi… t’as fait ça… », rajoutais-je en sachant bien que je ne répondais nullement à sa question mais qu’importe. Je voulais juste attendre cette seconde d’inattention de sa part et recommencer. « Je veux juste arrêter d’avoir mal… c’est si difficile à comprendre ? », disais-je alors que dans le fond ? Il ne connaissait rien de moi sauf que je suis studieuse et maintenant ? Que je suis une vraie loque. Oui, c’était ça. Nous étions restés une bonne nuit à se regarder droit dans les yeux en parlant. Je m’étais endormie dans ses bras, m’y blottissant comme un grand bébé. J’avais même presque manquée les fêtes de noël à cause de lui. J’étais si bien avec lui que je m’étonnais d’avoir vécue dans le même appartement de Lee sans même lui adresser la parole.  Oui, j’étais étonnée. Peu à peu, mon cœur s’ouvrait à lui comme une meilleure amie qui se confie ou simplement une femme qui commence à tomber amoureuse ? J’étais jeune et j’avais bien trop peur du refus. Je ne voulais surtout rien changer à la peur de lui donner envie de fuir. Après tout ? Il avait vu une facette de moi dont j’avais réellement peur. Une part de moi que je n’assumais même pas avec ma famille. Il était le seul à connaitre mes phases sombres et il était toujours là. Je ne disais rien de mes sentiments, cela devenait presque une routine pour moi de l’aimer en secret. Lui sourire comme une fille amoureuse mais paraitre assez distante par moment. Je tentais de tout faire pour cacher mes sentiments. Ces petites choses qui changent la donne. Peut-être que j’étais nulle à ce jeu ? Peut-être ne l’étais-je pas. Nous finissions nos années d’externat et nous allions rapidement pouvoir aller dans un internat. J’étais pressée. J’étais comme une petite puce. Nous avions beaucoup de plan. Nous avions prévus de faire nos 3 années d’internat à l’hôpital de Manhattan pour ensuite aller s’installer pendant quelques mois en Afghanistan. Aider. Ensemble. Bien sûr, je ne m’attendais sûrement pas à tomber sous le charme de Stan, notre résident à l’hôpital. Non. Je ne m’y attendais pas. Il était là, Lee était là aussi. Ils étaient là. J’aimais Lee. Il n’y avait pas de toute mais il ne semblait jamais me montrer que mes sentiments peuvent être réciproque. Je pensais qu’il m’aimait comme on aime sa meilleure amie mais l’amitié homme et femme ? Ça existe ? Ou seulement dans les contes de fées ? Enfin presque car avec Lee, je pouvais faire des concours de pets sans problèmes dans les salles de repos alors qu’avec Stan ? J’étais sérieuse. J’étais tellement sérieuse. Trop sérieuse. Nous commencions à sortir ensemble en cachette. C’était mon résident. On était beaucoup à se demander si c’était autorisé mais j’étais la seule à avoir osée. Enfin je crois. Disons que Stan était populaire chez les filles mais pas vraiment chez les hommes enfin sauf les gays. Alors que je finissais mon internat, Lee aussi. Quant à Stan ? Il n’avait pas besoin que je m’inquiète pour son évolution. Il était persévérant pour arriver à son but. Alors que l’avion était sur le point de décoller pour notre mission, il tournait son regard vers moi. « Tu vas faire quoi en rentrant ? », me demandait-il innocemment enfin je crois. J’hésitais un peu. Je ne savais pas quoi dire mais je devais depuis un long moment lui confier ça. J’avais simplement peur de la façon dont il verrait les choses ou simplement peur de changer… notre relation. C’était rare que je parle de mes relations avec des hommes simplement par ce que j’en avais peu avant Stan ou alors je les inventais pour cacher mon petit cœur de beurre qui fondait pour lui. « Je vais retrouver Stan et toi ? », lui disais-je comme un pansement que l’on retire mais avec un peu de difficultés quand même. « Stan ? », sa surprise me troublait. Je tournais mon regard vers lui en grimaçant. « Maintenant qu’on n’est plus interne, je pense que je peux enfin le dire… on sort ensemble depuis des mois. C’était horrible de te cacher ça mais je ne voulais pas te causer des problèmes. », disais-je en mentant ouvertement et pourtant Stan était à New York et j’étais dans un avion avec cet homme qui le devançait dans mon cœur mais qui m’était simplement inaccessible. Les mois suivirent, nous rentrions parfois à New York pour quelques jours et nous repartions. Tout cela pendant une bonne grosse année. J’avoisinais les 27 ans quand nous étions à l’armée. Je m’occupais de l’épaule d’un des soldats tandis que j’appliquais son bandage, je tournais mon regard vers Lee alors qu’il était torse nu en train de se verser une bouteille d’eau. C’était magique pour moi. Je me rinçais l’œil et le soldat riait. « Je te vois ! », me disait-il alors que j’arquais un sourcil. « Je regarde juste un docteur gâcher de l’eau ! », il ricanait et je faisais une moue en le regard. « Fermes-là ! », lui disais-je alors un peu irritée. Je levais les yeux et je terminais son bandage quand une grenade roulait à la hauteur de mes pieds. Le soldat attrapait mon épaule et me glissait avec lui dans un endroit abrité. Mon attention recherchait aussitôt Lee du regard. Je ne m’inquiétais pas pour moi. Je m’inquiétais pour lui. Je quittais l’endroit abrité alors que des ennemies arrivaient vers lui. Des coups de feu partout. Sur tout le monde… mais alors que j’approchais de lui, face à lui. NÉANT. Je m’écroulais sur la terre battue.

Une balle. Une fichue balle. Une simple balle avait traversé ma chair pour aller se loger dans mes muscles. Elle était presque arrivée à ma colonne vertébrale… presque touchée mes organes vitaux. Presque. C’était à un millimètre prêt. J’avais perdue trop de sang. Beaucoup trop. Quand je retrouvais enfin mes idées, je me retrouvais déjà à New York dans un lit d’une chambre de cet hôpital dans lequel je travaillais et dans lequel j’allais retourner travailler en tant que résidente dans peu de temps. Cette douleur, cette faiblesse. J’avais la sensation d’être proche de maman. J’avais la sensation de l’avoir vue pendant quelques instants mais non. La voix de Lee me ramenait sur terre. J’ouvrais les yeux pour apprendre ce qui c’était passé. Ma vie était comme flou… presque. J’avais passée au moins 3 jours dans cet état. Peut-être plus. Je bougeais mon petit orteil comme pour avoir la certitude que mon corps bougeait. Je remuais les moindres membres de mon corps avant que l’on ne m’en empêche. J’avais besoin de repos mais je voulais être sûre d’être en vie. Ma famille arrivait et Lee s’éclipsait. 3 heures après, c’était au tour de Stan. Il me parlait, longuement. Il se mettait à genoux. « Veux-tu m’épouser… », je restais de marbre car sur le coup de la morphine ? Je ne savais même pas si je rêvais ou pas. Mais non. Si je devais rêver d’une demande en mariage, ça ne serait pas la sienne. Minable, je suis minable. Je suis pitoyable d’encore espérer que Lee pourrait m’aimer mais il m’avait sauvé la vie. Encore. Encore et encore. Il passait son temps à me sauver la vie. La sienne ne serait-elle pas plus facile sans moi ? Je ne donnais pas une réponse à Stan aussi facilement, aussi rapidement. Je lui demandais d’attendre que je ne sois plus sous perfusion. Je n’étais pas moi-même. Je le savais. Je voulais être moi-même. Croyait-il à mes mensonges ? Je n’en savais rien. Mes yeux verts regardaient vers la porte. Je pouvais voir Lee. J’attendais que Stan s’en aille et échange un regard avec Lee pour prendre la parole. « Il m’a demandé en mariage ! », lui disais-je alors que je me redressais. Je cherchais un signe. Je voulais un signe. Je voulais qu’il me dise : non, épouses-moi. « Qu’est-ce que tu en penses ? Tu l’aimes ? », Demandait-il alors que je ne répondais pas, je priais encore pour qu’il parle. « Ecoutes ton cœur ! », je baissais le regard. Devais-je vraiment écouter mon cœur car je ne pouvais pas me mettre à genoux pour le demander lui en mariage. C’était ce que mon cœur me disait. Les larmes aux yeux, je laissais couler une de ces larmes le long de ma joue. Je relevais le regard vers lui, je ne savais pas quoi dire. « Tu penses que je devrais dire oui ? », demandais-je alors à Lee… la sincérité dans les yeux. Sans mots, j’étais presque prête à lui donner mon cœur s’il l’attrapait au vol. « Je ne peux pas te dire ce que tu devrais dire, ce serait égoïste ! », je pouvais presque voir mon cœur s’écraser avec les grenades et bombes qu’on nous avait peut-être lancées. J’acceptais quelques jours après cette demande en mariage. J’avais attendue… pour rien enfin juste en gardant espoir qu’après une bonne nuit de sommeil, il viendrait m’empêcher de dire… oui mais non. Il n’était jamais venu changer d’avis. Non. J’avais dit oui. Je me mariais l’année qui suivait et tout allait bien. Le mariage semblait bien aller. Je faisais mes années en tant que résidente dans l’hôpital et je devenais rapidement une jolie petite chirurgienne en pédiatrie. Je m’en sortais bien et mon mari passait chef avec les votes des employés suite au départ de l’ancien en retraite. Tout allait bien. On commençait à vouloir un enfant. On essayait. Encore et encore. Promis, je n’avais pas touchée à ses boules de noëls pour les écraser. Non. J’avais été douce donc je n’étais pour rien. D’après les docteurs, mes blessures suite à cette balle seraient un frein à cette grossesse. Je ne savais pas quoi faire. Je voulais un bébé. Lui aussi. « Continuez d’essayer. », c’était ce qu’il disait mais je voulais maman. Je me remettais à écouter cette chanson « Bette Davis Eyes » qui me faisait penser à maman. Je ne déprimais pas dessus mais j’avais besoin de la sentir près de moi en ce moment. Les jeux avec Elizabeth continuaient. Nous ennuyons toujours Léo en lui piquant ses objets et nous demandions des rançons. J’étais toujours là avec papa à lui demander s’il avait bien lavé ses chaussettes et j’allais toujours faire sa lessive en retard une fois toutes les deux semaines. J’envoyais toujours des messages à Léo pour lui dire de changer de chaussettes ou caleçons parfois mais encore de mettre son écharpe quand le vent était trop fort. J’étais la maman et la femme de ma famille. Je m’occupais de tout le même et même de Beth. Tout semblant presque être parfait dans ma vie. Enfin presque. C’est ce soir ou comme d’habitude, le jeudi j’allais avec Lee regarder un film chez lui avec un verre de vin. Il m’annonçait que mon mari me trompait. Depuis ma vie a changée. Je suis tombée enceinte. Pas de mon mari mais de Lee. Oui. Lui. Nous attendons des triplées et je suis en instance de divorce.

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le petit mot doux de Blue-Leen L. Callahan qui boit son thé le Mar 23 Jan - 22:30 ► réponds-lui !

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I don't care, go on and tear me apart
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