I set the camera up
and tell my storyIf you want a happy ending, that depends, of course, on where you stop your story « Nana ? Nana ? L'est ou maman ? et papa ? » Tu regardes ta nourrice, vêtue de ton pyjama et ta peluche dans tes bras. t'as cinq ans, tu ne comprends pas trop ce qu'il se passe encore dans ta vie, tu es trop jeune, trop fragile peut-etre aussi. Tu regardes la jeune femme qui te garde et tu attends sagement qu'elle te répond. Pourtant tu connais déjà la réponse puisque tu l'as pose toutes les deux semaines quand elle vient te garder.
« tes parents sont dans un diner avec plein de gens. Un diner de grands. » Un diner de grands, elle te dit toujours ça. Tes parents, tu ne sais pas trop ce qu'ils font dans la vie, tu sais juste que ton papa porte des cravates et que ta maman met de jolies robes. Tu lui souris, et tu acquiesces simplement avant de courir vers le canapé pour prendre place sur la couverture que tu as descendu pour la soirée. Tu t'installes, la tête sur l'epaule de ta nourrice et rapidement tu commences a t'endormir devant le film disney qu'elle avait mis rien que pour toi. C'est pourtant en plein milieu de la nuit que tu te réveilles en sursaut, lachant un cri qui boulverse ces gens qui sont entrés.
« Y'a une enfant ! On stoppe tout ! y'a une enfant ! » Tu ne comprends pas, blotti dans les bras de Nana alors que tu te caches surtout dans ses bras.
« Nais pas peur, on est de la police, on te fera rien.. Vous etes la baby sister ? » Nana acquieces, puis finalement l'homme devant toi reprends.
« Vous allez suivre l'agent Moris, tout ira bien. » « Mais qu'est-ce qui ce passe ? » Demande Nana. Mais pour autant, on ne vous répond pas, on vous aide juste a prendre des affaires et a sortir de la maison, tu grimpes dans une voiture et vous partez. Tu arrives dans un lieu ou il y a plein de gens, beaucoup en costard, tu comprends pas, tu es amenée dans une salle avec Nana. Quand finalement tu appercoies tes parents par la vitre, tu quittes les lieux pour courrir vers tes parents. Ta mère s'accroupies, alors que tu pleures.
« maman maman maman c'est qui eux, pourquoi t'es attachée ? pourquoi papa aussi il est attaché ? » On ne te laisse pas vraiment d'explication, ta mère finit juste par embrasser ton front
« sois sage Ellie, obéis bien à Nana. tout ira bien. On t'aime Ellie, t'es notre trésor. » Elle pleure, c'est la première fois que tu vois ta mère pleurer. Plus tard tu comprends que tes parents reviendront pas, ils ont été arrêté pour Crimes multiples. Tes parents étaient des sérial killers.
Plus de papa. Plus de maman. Plus de Nana non plus. Tu te retrouves dans une nouvelle ville, une nouvelle maison mais dans cette maison là y'a plusieurs enfants, plusieurs chambres avec des tas de lits. Tu as peur, tu ne connais pas ce qu'il se passe. Depuis ce jour là tu n'as pas revu tes parents, tu n'as même pas eu le droit d'assiter à leur procès, même si tu ne savais pas ce que c'était un procès à l'époque. Mais là tu aurais adoré avoir ta maman avec toi. La vieille dame quitte son bureau pour venir te voir et elle se penche pour te sourire
« tu dois etre Eléanore, je suis ravie de te rencontrée. c'est ici que tu vivras maintenant, tu verras tu te feras plein d'amis » Tu as peur, pourquoi tu devrais vivre ici maintenant ? (...) Tu regardes autour de toi dans la cours, y'a des jeux, des balançoires, des toboggans, et même un bac à sable. tu ne sais pas trop où aller. Alors tu restes dans ton coin avec ta peluche quand finalement un garçon s'est approché. Un peu plus grand, il a attrapé ta peluche et l'a jetter dans le sable.
« c'est moi le chef ici.. » Tu relèves les yeux vers lui, mais etrangement, si tu avais peur de te retrouver ici, tu n'avais absoluement pas peur de lui. Tu as juste serrer le poing et tu as cogner.
« même pas vrai ! » que tu lui as répondu avec détermination, t'as été retrouver ton doudou, même si tu as aussi eu le droit a ton premier rendez vous chez la directrice... le premier d'une longue série.
« Hey.. on devient copine ? moi je m'apelle Ellie et j'ai 5 ans ! » Que tu dis en montrant ton age sur tes doigts de la main.
« Lui c'est mon doudou ! c'est ma maman qui me l'a offert avant que les monsieurs avec des pistolets les arrête... tu le veux pour l'hopital ? je te le prête ! tu verras il est cro gentil ! » Tu lui souris grandement attendant simplement sa réponse. Tu sais qu'elle va aller à l'hopital mais tu ne sais pas vraiment pourquoi. Mais cette rencontre à changé ta vie puisque tu n'as jamais quitté celle qi est devenue ta meilleure amie. Même plus tard, alors qu'elle avait besoin d'une greffe, qu'elle etait gravement malade tu as été là. Ce jour là, la directrice de l'orphelinat a fait passer des test de compatibilité et quand tu as su que tu etais capable de la sauver tu n'as pas hésité une seconde. Tu l'as sauvera à chaque fois que ce sera necessaire, c'est ta meilleure amie, ta famille.
« concentre toi éléanore ! » « c'est Ellie ! » Tu as bien grandit, bon pas tant que ça. T'as juste pris dix ans. Et tu regardes ton entraineur et tu roules des yeux. Tu as commencé la gym alors que tu avais cinq ou six ans, juste après avoir rejoind l'orphelinat à vrai dire. C'etait juste un atelier au début, et puis tu as pris gout a tout cela, et depuis tu en fais. Tu as même sécher les cours pour aller t'entrainer. Au final, la gym c'etait un peu ton échapatoire. Tu ne pouvais pas aller voir tes parents, et personne ne te donner de leur nouvelle. C'était difficile pour toi alors tu as tout mis dans ce sport. Tu es si gracieuse, si douée. Tu as fait des championnats, tu as remporté des coupes, des médailles et même été sélectionné pour faire les Jeux Olympiques. Tu as fini par partir, quittant souvent Londres et même l'Angleterre pour parcourir le monde et remporter de nouveaux titres.
***
Tu ne sais pas ce qui t'as pris. Tu avais pourtant dis a Sky qu'il n'y avait rien entre charlie et toi, tu le lui as assuré et pourtant ce soir, alors que tu etais sagement en train de glander sur ton canapé avec ton ordinateur. Tu avais posté sur instagram une photo de toi dans ton super pyjama, rien de sexy, tu voulais juste montrer que tu etais sage ce soir et que tu n'avais rien de prévu, que tu restais chez toi sagement et que tu ne buvais pas, que tu ne sortais pas. Tu as recu un message de charlie te demandant si tu allais mieux. Tu avais été un peu nauséeuse au vu de l'alcool pris la veille et ce soir tu es encore un peu blasée, lasse de tout cela. Mais son message t'avait fait plaisir, il s'inquiete pour toi ? visiblement et sans comprendre pourquoi ça te touche de savoir qu'il y a quelqu'un sur terre qui s'inquiete pour toi. Sky ne voit que son Jesse, encore plus depuis votre dispute, c'est un peu de ta faute mais tu te sens presqu'abandonné, et tes problemes avec Ford n'arrangent rien. Alors quand au fur et a mesure de la conversation tu as commencé a le chauffé, tu ne sais pas vraiment pourquoi, t'as pas bu, tu es vraiment sobre ce soir. Mais tu le voulais lui. Tu voulais ses mains sur ton corps, ses lèvres brulantes sur ta peau, tu avais envie de savoir qu'il te désirait. C'est idiot, mais peu importe, t'es idiote comme fille dans le fond. Tu ris en lisant ses messages jusqu'à lui envoyé les photos, et lui dire de venir chez toi pour voir le reste. Tu as été surprise de lire son "j'arrive", mais tellement impatiente. Tu as abandonné l'ordinateur que tu as fermé et tu es allée dans la salle de bain pour etre sur que tout etait en ordre. Epilation, tout ces trucs là quoi ! Alors quand finalement on frappe a la porte, tu ne réponds pas encore. Ce n'est qu'au troisième coup que tu finis par ouvrir la porte sur cet homme.
« Enfin. Tu ne devrais vraiment pas envoyer ce genre de photos à des inconnus. » Mais tu ne le considéres pas comme un inconnu toi, tu hausses les épaules et refermes la porte derière toi en la vérouillant pour etre sur que personne ne débarque à l'improviste, surtout pas Sky, quoi qu'elle est surement avec son LesBellesFesses. Il ne perd pas de temps et tu souris quand tu te sens soulever, ses mains sur tes fesses, te portant avec tellement de facilité. Il te plaque contre le mur, tes dents martyrisant tes lèvres en le fixant.
« J'ai pensé aux menottes... mais pas pour tout de suite. Je vais commencer par t'enlever ta chemise et tu vas me montrer le chemin de ton lit. » L'histoire des menottes te fait sourire, tu reves qu'il t'attache au lit ce soir. Tu finis la tête penchée sur le coté pour lui offrir l'accès à ton cou qu'il dévore déjà. Ton coeur s'affole, et tu finis seulement par lui marmoner dans un soupire
« au fond a droite. » Parce que ses mains ont déjà trouvé le chemin de ta peau, sous ton pyjama, cette chemise de nuit en coton qui n'a rien de sexy à tes yeux et qui pourtant le rend fou. Tes lèvres viennent finalement prendre les siennes, les mordillant, tes mains autour de son cou pour te maintenir contre lui. Actuellement tu te moques du reste. tu sais qu'on va te détesté, tu risque même de perdre une amie, ta meilleure amie, mais là tu n'y penses pas. t'as juste cette pulsion, cette tension, cette envie et tu ne peux pas le mettre sur le compte de l'alcool. Tu finis par te maintenir contre lui que d'une main, toi aussi tu as la main baladeuse parce qu'elle se glisse le long de son dos pour passer sous le tissu.
« et il a dis quoi ton collégue ? » tu ricanes, avant de reprendre ses lèvres.
Quand il arrive tu le fais rentrer, et tu refermes la porte derière lui. Les voisins n'ont pas besoin de savoir ce qu'il se passe de toute façon. Tu as bien vu sa tête, presque décomposer. Pas une secondes tu n'imagines les nouvelles qu'il a eu en plus de ta grossesse, de cette gifle, de tout le reste. Tu vois juste qu'il se sent mal mais tu ne veux pas t'attendrir ou jouer les infirmières parce que tu ne veux pas finir dans ses bras, parce que vous devez parler de ce bébé, de ce que vous allez faire, de ce qu'il faudra faire. Tu rejoinds le salon, petit, juste ton canapé, une table basse et le divan. C'est suffisant pour toi. Mais avec ce bébé, si tu le gardes, tu vas devoir trouver mieux, pour avoir une chambre pour ce bébé. Mais tout cela, dépendra de cette conversation.
« Non merci, j'ai pas soif. » Tu acquiesces alors que tu finis par prendre place sur le divan. Tu ne veux pas rester debout, au moins si tu tombes dans les pommes y'aura le canapé. Tu soupires un peu, baissant les yeux. La dernière fois qu'il est venu ici, vous vous etes jeté dessus et aujourd'hui vous etes là pour parler des conséquences de tout cela, de ce bébé qui commence a grandir au creu de ton ventre. Tu es perdu, c'est vrai, paniquée, terrorisée, parce que tu ne sais pas gérer, parce qu'il te faut un peu de temps de bien assimilé et de prendre tes marques, de comprendre ce qui t'attend également. Lui, il ne s'assied pas, il reste debout et tu ne sais pas trop pourquoi.
« Euh donc... t'es enceinte... Tu vas le garder ? » Tu relèves les yeux vers lui et tu ne sais pas quoi répondre. Enfin si tu sais mais tu es surprise qu'il entre dans le vif du sujet comme ça. Tu prends une grande respiration avant de boire une gorgée de ta boisson chaude que tu poses ensuite sur la table basse. Tu glisses une main dans tes cheveux pour en replacer une méche et tu t'installes un peu mieux dans le canapé.
« oui. je suis enceinte. et oui.. je pense le garder. » Tu as passé la soirée à réfléchir, en lisant cette réponse du new york times. Avorter.. sera une bêtise. Mais de toute façon tu as toujours assumer tes actes et ce bébé, en fait partie. Tu ne l'abandonnera pas parce tu sais ce que ça fait. Et si Charlie ne veut rien avoir à faire de cet enfant, alors tu l'assumera seule. De toute façon tu ne veux rien, pas d'aide financière ou de truc qu'il pourrait vouloir offrir. Mais pour le moment c'est pas vraiment le sujet.
« tu veux... que j'avorte ? » tu demandes, bien que finalement, sans comprendre, la réponse te fait peur.
Vous aviez fait une petite soirée en petit comité pour Charlie, pour son anniversaire. Tu etais chargé de le garder loin de chez lui le temps que Sky fasse la décoration et invite les autres. Au final, tu t'es retrouvé avec sa mère et son ex. Autant dire que tu n'as jamais été aussi mal à l'aise de ta vie. Au final, tu t'es plutot fait discrete durant cette soirée, tu es restée un peu en retrait. Entre Charlie et toi, ca commence simplement a aller mieux, moins de hurlement en tout cas. mais ce n'est pas pour autant que tu es prête a lui offrir ta vie. Tu ne sais pas trop finalement ce que tu peux ressentir pour lui. C'est compliqué parce qu'il y a toujours les doutes et les peurs concernant les conversations. Est-ce que tu t'accroches uniquement a cause du bébé ? non. Mais lui surement oui, tu le sais pourtant, sans cette grossesse jamais il ne serait venue te parler, tu n'es rien pour lui, tu n'es même pas capable de rivaliser avec son ex femme. il te l'a bien dit, tu ne pourras jamais etre a la hauteur mais ce soir, t'as pas envie de réfléchir. Tout le monde est partie se coucher, tout le monde est rentrée et toi tu etais sur le point de faire la même chose. Tu etais pas loin de chez lui encore, tu voulais rentrer a pied pour réfléchir, faire le point et finalement tu as fait demi tour. Tu ne lui as même pas offert son cadeau avec tout cela, tu voulais le faire de facon plus intime parce que ça ne concerne pas Cam ou sa mère, tu voulais pas lui donner devant les autres. Alors tu fais demie tour pour y aller et entrer de nouveau chez lui. Tu regardes partout mais il est déjà partie se coucher alors tu vas jusqu'à sa chambre dans le but de le réveiller mais il est là, endormie, beau comme un dieu. T'es faible. et tu te glisse dans son lit après t'être mis a l'aise pour dormir. C'etait surement idiot, et tu vas surement le regretter ensuite. Mais tant pis. tu te glisses sous la couette et dans ses bras et une fois les yeux fermés, tu t'endors rapidement. La nuit passe rapidement, quand finalement tu sens du mouvement, et les premieres lueurs du jour. Une main sur ton ventre, mais c'est pas la tienne. Tu te reveilles doucement
« Hey. » hm.. tu prends une petite moue, le temps que tu reagisses à ce que tu fiches ici, que la soiree te revienne en mémoire. Tu grognes presque finalement pour mieux te caler sous la couverture et continuer de dormir; Oui, tu veux trainer encore dans le lit. Et puis, finalement tu marmones.
« hm.. qu'on soit d'accord... c'est pas parce que j'ai dormi ici qu'il y a quelque chose entre nous ! » Ca a le mérite d'etre clair. Mais t'as la voix encore endormie, t'es presque trop adorable quand tu dis ca. Enfin, evidement qu'il y a quelque chose, évidement qu'il y aura toujours quelque chose avec cet enfant, mais pour le moment tu voulais juste ne pas dormir seule. Bon, tu pourrais aussi sortir du lit et ne pas t'y blottir un peu plus !
Tu sais bien que le regard des autres va jouer enormement dans votre vie. Il a le double de ton age, tu es enceinte, mais les autres tu t'en fiche, les inconnus, ces gens qui critiquent tu t'en fiche. Tu avances avec Charlie, serrant sa main. Tu as déjà fait une echographie mais tu etais toute seule avec le medecin, cette fois vous allez pouvoir vivre ce moment à deux. tu lui souris doucement, alors que tu grimaces quand tu entends les propos du gynécologue. tu l'écoutes, et tu vas finalement t'installer. Tu remontes le t-shirt, le laissant appliquer ce gel trop froid avant de poser la sonde.
« On va voir notre framboise. » Charlie a repris ta main et tu l'as serre doucement. Tu regardes l'ecran, souriant doucement alors que vous entendez le coeur de votre bébé, et le tient qui raisonne par la même occasion. tu tournes les yeux vers Charlie et tu le vois, totalement sous le charme de son petit bébé, de cette mini silouette qu'on peut voir a l'écran. Tu serres un peu sa main et puis tu reprends.
« c'est notre bébé. a nous. » Tu souris alors que tu tournes les yeux vers le médecin pour demander.
« le bébé va bien ? » parce que, comme charlie, tu as peur que rien ne se passe bien, que le bébé soit malade, ou malformé. Tu reposes tes yeux sur le médecin qui sourit doucement, il semble vraiment rassurant. Il regarde Charlie puis, il te regarde toi pour finalement répondre sagement
« il semble être en pleine forme. » tu soupires, rassurée, tu tournes les yeux vers Charlie. Tu ne sais pas pourquoi, tu as juste les larmes aux yeux. oui, les hormones jouent un role important dans cette reaction. Tu te redresse un peu, posant un baiser sur la joue de charlie.
« c'est ton bébé. notre bébé. » et finalement, tu fonds en larme, le gynécologue semble amusée, comprenant que tout cela est dû a l'émotion et aux hormones. tu pleures, serrant la main de charlie.
« pardon.. les hormones.. » tu t'excuses pour les larmes qui perlent encore sur tes joues.