aleks&anastasia ▬ il était une fois une princesse sans mémoire et son prince sans princesse !
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Mélodie A. Nikolaïevna
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le petit mot doux de Mélodie A. Nikolaïevna qui boit son thé le Dim 11 Fév - 23:14 ► réponds-lui !

La saint-valentin. L’avais-je déjà fêtée dans le passé ? Je veux dire, avant. Avant que ma mémoire ne s’en aille ? Je n’en savais rien. Parfois je me demandais vraiment qui j’étais. Parfois je me rendais compte que c’était mieux de ne pas le savoir. Une envie de passer une bonne soirée alors que Romy me dirait plus vite d’aller me faire souffrir avec de la crème glacée ? En fait, non. Je n’avais pas plus envie de sortir que cela. Mais mon éditeur n’était pas d’accord avec cela. Il m’avait invité. En fait, il m’aimait bien. C’est vrai qu’il m’aimait bien. Il regardait souvent mes courbes. Trop souvent. Je ne m’en sentais pas toujours si à l’aise mais c’était flatteur. Je savais pourtant qu’il ne se passerait jamais rien. J’avais été clair. C’était fixe entre nous et il ne tentait rien. Il n’y a pas de mal à regarder et j’ai bien posée en lingerie. Bon du coup, rien d’anormal. Et là, j’acceptais son invitation pour un diner dans un restaurant de à Mayfair. J’étais vêtue d’une de mes plus belles robes. Une robe rouge assez cintrée. Elle semblait être une seconde peau. Pas trop courte. Pas trop longue. Mes cheveux lissés et attachés d’une demie-queue qui se gonflait un peu au-dessus de ma tête. J’avais oublié les lunettes, portant alors des lentilles de contact. Mes yeux bleus océans s’assortissaient à merveilles avec les tons de mon maquillage. Tandis que j’étais installée à table sans lui, je ne me sentais pas nerveuse. Nous passions à l’entrée puis ensuite au diner. Ma soirée se passait bien. Très bien. Je me sentais cependant assez mal à l’aise quand il m’offrait un bijou. Un bracelet. Devais-je le refuser ? Je n’en savais rien. J’avais simplement tentée d’esquivée. Enfin presque. Il finissait par me proposer un slow. J’acceptais… à moitié. Je ne savais plus ou me mettre, j’en rougissais avec intensité mais ce n’était pas par charme. Non. Par malaise. J’étais assez perdue. Il embrassait ma joue pendant cette danse. Mon dieu. Amis. Professionnels. Mais rien de plus. J’étais assez perdue. Rien ne me donnait des frissons. Nada. Il n’était pas mon genre. Enfin je ne sais même pas si j’avais un genre. L’envie d’aller au toilette arrivait et je me sentais presque sauvée. J’attendais la fin du slow pour reculer doucement. « Je reviens, j’ai… enfin, j’ai besoin d’aller aux toilettes ! », alors tuons le glamour ce soir. Je reculais. Récupérant alors ma pochette au passage. Je l’ouvrais pour sortir mon rouge à lèvres. Un geste presque automatique que j’avais toujours eue. Vraiment ? Je n’en savais rien. Etais-ce le cas dans le passé ? J’ouvrais le tube en attendant devant la porte. Une longue file ? Pas vraiment. Deux ou trois femmes. J’inspirais doucement, recolorant mes lèvres en sachant que je n’avais pas de miroir. Je faisais peut-être un carnage ? Non, jamais. J’étais assez douée pour cela. C’est au moment où une main se posait sur mon épaule que je me retournais. « Je suis désolée, c’est la file pour les femmes, je pense que les hommes vont au fond du couloir… », disais-je alors simplement. Ingénue ? Un peu. Non mais en fait, je suis simplement cette fille sans mémoire. Vous voyez, cette teubée. Je lui offrais alors un doux sourire avant de me retourner. Simplement. Oui, voilà. Bah quoi ? Il m’a peut-être reconnu des affiches en petites tenues ? Cela arrive souvent. Ou alors il veut un autographe pour le bouquin ? Pas sûr qu’il soit de l’âge à me lire. De toute façon ? Je ne montre jamais mon visage. Mais je sentais toujours sa présence… J’avais l’impression même de reconnaitre son souffle proche de ma peau. J’en avais un frisson étrange. Je me sentais simplement étrange. Comme une impression de déjà-vu qui me faisait froid dans le dos.

@Aleksey D. Zaïtsev
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Aleksey D. Zaïtsev
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le petit mot doux de Aleksey D. Zaïtsev qui boit son thé le Sam 24 Fév - 19:33 ► réponds-lui !





Il était une fois une princesse sans mémoire, et un prince sans princesse.

Let me love you

La saint valentin avait un goût amer pour lui, encore plus depuis la perte de Anastasia. Intérieurement, ce jour-là le rendait malheureux, ça ne faisait que lui rappeler qu’elle était morte et que jamais plus il ne sera à ses côtés. C’était une fête qu’elle adorait en plus, elle aimait ce qui était cul cul la praline, alors chaque année Aleksey faisait en sorte de la combler de tous ses désirs même les plus fous. Je crois que le pire qu’il avait fait pour elle, c’était de louer un dromadaire dans un cirque pour faire une soirée mille et une nuit. Habillé en habits traditionnels marocains, soulignez l’effort pour être dans le thème. Repenser à tout ça, c’était comme un poignard dans le cœur, mais il devait l’oublier. Avancer, faire son deuil. Il devait s’occuper de sa fille, qui elle était bien vivante, et laisser les morts à leur place.

Ce soir il était invité par une collègue du MI6, sa supérieure hiérarchique. Il ne pouvait dire non, mais il avait imposé sa condition : que sa fille soit sous haute surveillance. Il avait alors quitté sa princesse de Russie, qui était accompagné d’un de ses collègues dont il avait pleinement confiance, avait revêtu son plus beau costume, et accompagnait Aline à son rendez-vous d’affaire. Ils passaient la porte d’entrée du restaurant, lui ayant tendu son bras pour l’accompagner de manière élégante, et ils s’installaient à une table de quatre, où étaient déjà installés un haut dirigeant et sa femme. Les discussions étaient plaisantes, bien qu’un peu ennuyante. Aleksey avait souvent l’esprit ailleurs, auprès de Mélodie, dont il imaginait ses désirs cette année, mais il savait rapidement reprendre le dessus, et savait vanter les résultats du MI6, de sa supérieur et de son équipe. Il était un beau parleur, et il savait jouer de ses charmes pour arriver à ses fins.

La musique retentissait, un slow, et son cœur se serrait subitement dans sa poitrine, une valse de Vienne. Une valse courante en Russie. Une valse qui lui avait permis de connaître Anastasia. Il s’excusait auprès de ses invités, se levait de table, et se cachait dans un coin pour lever les yeux au ciel, soupirant, malheureux comme les pierres. Il fermait alors les yeux, et la revoyait dans sa robe de princesse, ses yeux éclatants, sa blondeur sublime. Elle avait seize ans, il en avait à peine vingt, et il était déjà fou amoureux d’elle. Un, deux, trois, un, deux, trois. Ses yeux dans les siens, il s’y noyait, il s’y sentait bien. Il sentait son parfum, comme si elle était à côté d’elle, et ça emplissait son cœur de joie. Il prit une grande inspiration, et rouvrit les yeux. Son parfum, il le sentait toujours, et ça en était frustrant. Une jeune femme passait devant lui, il n’y prêtait pas attention, et pourtant, son instinct lui disait de se retourner. Elle était de dos, d’une blondeur splendide, des courbes simples mais voluptueuses, d’un rouge arborescent, d’une beauté prussienne. Et ce parfum… Non ce n’est pas possible. Il croyait la reconnaître, mais ça ne pouvait pas être elle. Il s’approchait alors d’elle, lui tapotait l’épaule, et attendit qu’elle se retourne. Il avait peur. Peur d’halluciner, peur de la vérité. Et là, le choc. Son cœur eut un loupé, et il n’arrivait pas à y croire. Elle lui ressemblait, comme deux gouttes d’eau, et il savait que Anastasia n’avait pas de jumelle. Mais ça ne pouvait pas être elle, sa Mélodie était enterré à des milliers de kilomètres d’ici.

« - Anastasia ? Non ce n’est pas possible. Ça ne peut pas être toi. Oh mon dieu. »

Il se mit à respirer vite, à haleter, puis il fermait les yeux, posant sa main sur son palpitant qui s’emballait dans sa cage thoracique. Puis il osait caresser la joue de cette jeune femme, pour être sûre que ce soit elle, et non il ne rêvait pas. Elle était bel et bien là, à ses côtés. Et il en fut tellement heureux, qu’il pensait à un mirage.

« - Qu’est-ce que tu m’as manqué… Mais comment tu as fait pour t’en sortir ? »


☾ anesidora
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