Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ? ▴ Barbara & Katarina
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
Barbara Costigan
Barbara Costigan
I don't care, go on and tear me apart
► Mes messages : 162
► Ami à poil : Memphis, un berger blanc suisse de deux ans.
► La boite à cookies : 2942
► Date d'inscription : 25/06/2017
► Date de naissance : 12/10/1982
Originalité #1
1
Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ? ▴ Barbara & Katarina Empty
le petit mot doux de Barbara Costigan qui boit son thé le Lun 19 Fév - 21:12 ► réponds-lui !

Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ?

Loft de Katarina, Richmond Park, jeudi 11 janvier 2018


« Il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moment. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment. »



Kitkat . Barbie


Depuis septembre, Barbara confiait Colin à une nourrice. Chaque mardi soir et chaque jeudi soir, une dénommée Katarina se chargeait d'aller le réceptionner à la sortie de l'école et l'emmenait chez elle où ils goûtaient et s'adonnaient à diverses activités en attendant l'arrivée de Barbara. Quand enfin cette dernière sortait du travail, elle filait tout droit chez Katarina pour récupérer son fils et enfin rentrer chez elle. Semaine après semaine, le même tableau se répétait.

C'était en septembre que Barbara était par hasard tombée sur l'annonce de Katarina qui proposait de garder des enfants en dehors de son travail de styliste. La biologiste, qui cherchait à ce moment-là une solution pour décharger sa mère tout en trouvant un moyen d'assurer son emploi du temps professionnel, avait alors commencé à étudier la question. Au vu du profil sérieux de cette dénommée Katarina et de sa résidence à Richmond Park - à savoir, près du travail de Barbara et de l'école de Colin -, Barbara avait fini par franchir le cap et l'avait contacté. Rapidement, une rencontre avait été organisée et, tout aussi subitement, Katarina avait commencé à s'occuper de Colin.

Depuis désormais quatre mois, Colin restait donc chez Katarina le mardi soir et le jeudi soir après l'école. En ce mois de janvier, rien n'avait changé. À peine les vacances s'étaient-elles terminées et la classe avait-elle reprise que le petit blondinet avait retrouvé sa " nounou ". En ce premier jeudi depuis la rentrée, Barbara avait donc filé tout droit chez Katarina en sortant du travail. Il ne lui avait fallu qu'à peine cinq minutes pour se garer devant l'immeuble de la jeune femme, avant de grimper jusqu'à son loft.

Avant de faire retentir la sonnette toutefois, Barbara se sentit obligée d'inspirer et d'expirer longuement, à plusieurs reprises. Depuis une semaine, la biologiste était une boule de nerfs. Tout avait commencé le mercredi passé lorsqu'elle s'était rendu chez sa mère pour récupérer Colin et qu'elle y avait vu, comme sortie de nulle part, sa sœur, Romy. Les deux jeunes femmes n'étaient pas véritablement en très bons termes et ce depuis plusieurs années à cause du départ de Romy pour les États-Unis au moment où leur père était tombé malade. Barbara s'était alors retrouvée seule à gérer la situation, à savoir un père malade et une mère effondrée. Les choses n'avaient été que pires lorsque Charles s'était éteint, les laissant orphelines de père et laissant leur mère veuve. L'absence de Romy avait été lourde à supporter dans ces moments difficiles au point où la voir ressurgir du passé comme si de rien n'était avait été compliqué à appréhender pour l'ainée des Costigan. Pire encore, l'idée que son fils s'attache à cette tata qu'il attendait tant de rencontrer, effrayait Barbara. Elle connaissait suffisamment sa sœur pour savoir que celle-ci n'était que de passage à Londres. Qu'il s'agisse de quelques mois ou d'une année, il était évident que Romy repartirait. A ce moment-là, alors, elle blesserait Colin et il s'agissait d'une chose que la biologiste ne pouvait tolérer.

Lorsqu'enfin Barbara eut réussi à chasser les images du mercredi passé de son esprit, elle se concentra sur le bouton de la sonnette sur lequel elle exerça une faible pression. Elle se devait désormais de faire bonne figure, ne pas paraître perturbée et espérait que Colin n'ait pas parlé de sa tata à sa nounou. En attendant qu'on vienne lui ouvrir, la trentenaire jouait nerveusement avec les doigts de ses deux mains qui s'étaient joints entre eux.

robb stark
Revenir en haut Aller en bas
Katarina Alvarez
Katarina Alvarez
I don't care, go on and tear me apart
https://askyfullofstars.forumactif.com/t2752p30-kitkat-smile-it-d
► Mes messages : 146
► La boite à cookies : 3525
► Date d'inscription : 08/02/2018
Originalité #1
1
Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ? ▴ Barbara & Katarina Empty
le petit mot doux de Katarina Alvarez qui boit son thé le Mar 20 Fév - 10:03 ► réponds-lui !



 
► KitKat | Barbie ◄
Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ?

Comme chaque jeudi, Katarina était partie chercher Colin à l’école. Et comme à chaque fois, elle était arrivée beaucoup trop en avance. Mais au moins, jamais le petit garçon n’avait eu à attendre ou à se demander si quelqu’un allait venir le récupérer. Jamais il n’aurait été oublié. L’attente permettait à Katarina de travailler un peu sur ses croquis en attendant. Même si ce n’était pas pratique de dessiner sur un carnet sans réel support, elle trouvait que les dessins qu’elle pouvait produire pendant ce temps-là étaient souvent de meilleure qualité au niveau des idées. L’air frais sans doute. Mais dès qu’elle voyait la troupe de mamans ou papas s’agrandir devant les portes de l’école, Katarina prenait soin de ranger ses croquis pour ne pas louper la petite tête blonde qui n’allait pas tarder à sortir. Colin était facile et Katarina ne s’en plaignait pas, au contraire. Bien qu’elle ait déjà eu affaire à des gamins beaucoup moins mignons, elle appréciait d’autant plus ceux qui étaient adorables. Une fois Colin récupéré, elle l’emmena faire un tour dans le parc situé non loin histoire de nourrir les quelques écureuils qui s’y trouvaient. Il ne faisait pas trop froid aujourd’hui alors elle comptait en profiter un peu. En route, elle s’arrêta lui acheter un goûter et ils prirent ensuite le chemin du loft. Il n’y avait pas de murs chez Katarina et les seules séparations étaient en fait des meubles qui faisaient office de murs, délimitant quelques « pièces ». Mais elle aimait tout avoir à portée de main et de vue et ne pas avoir à bifurquer sans cesse pour aller d’un endroit à l’autre. Et puis les enfants appréciaient ce grand espace, propice à l’imagination et au jeu. Katarina veillait juste à ce qu’ils n’aillent pas jouer dans ses affaires de travail mais le reste était totalement libre d’accès. Il fallait dire qu’elle n’était pas du genre à avoir toutes sortes d’objets dangereux. De toute façon, elle restait constamment avec les enfants et les surveillait au cas où. Rien de mauvais ne devait leur arriver. Mais plutôt que de les laisser jouer dans leur coin – elle avait acheté des jeux et divers jouets spécialement pour eux – elle aimait participer et s’amuser avec eux. A cet âge là, les enfants avaient besoin d’interaction avec les autres. Lorsque le bruit de la sonnette retentit dans le loft, Katarina supposa aussitôt qu’il s’agissait de la mère de Colin. Vu l’heure, c’était sans doute elle. Et c’est habillée comme un pirate, chapeau sur la tête et cache-œil sur la face qu’elle ouvrit la porte, agitant une épée en plastique.

Yaaarg matelot ! C’est pour apporter le rhum j’espère ! fit-elle en essayant de faire une moue de vilain pirate, bien qu’avec sa bouille c’était compliqué d’avoir l’air crédible. Bonsoir Barbara, entre ! On jouait en t’attendant. Colin est un corsaire impitoyable ! Elle tourna les talons en retirant son accoutrement, laissant à Barbara le soin de refermer la porte une fois qu’elle serait à l’intérieur. Si elle connaissait très bien Colin maintenant, ce n’était pas vraiment le cas de sa maman. Leur relation était purement professionnelle mais Katarina tutoyait facilement les gens histoire de ne pas mettre trop de barrières inutiles entre eux. Elle aimait que les gens soient à l’aise. Toutefois, Barbara avait l’air tendue, un peu ailleurs. Cela n’échappa pas à Katarina.

Elle a l’air soucieuse. Un souci au boulot peut-être ? Non, mon petit doigt me dit que c’est d’ordre personnel. Enfin, ça ne me regarde pas, je ne vais pas lui poser la question quand même. Si ça se trouve je me fais des idées. Mais je ne l’ai jamais vue faire cette tête là même si elle essaie de le cacher. Elle a peut-être besoin qu’on lui change les idées.

Dites, ça vous dirait de diner avec moi, tous les deux ce soir ? Je vous ferai une spécialité espagnole !

 
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne
Revenir en haut Aller en bas
Barbara Costigan
Barbara Costigan
I don't care, go on and tear me apart
► Mes messages : 162
► Ami à poil : Memphis, un berger blanc suisse de deux ans.
► La boite à cookies : 2942
► Date d'inscription : 25/06/2017
► Date de naissance : 12/10/1982
Originalité #1
1
Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ? ▴ Barbara & Katarina Empty
le petit mot doux de Barbara Costigan qui boit son thé le Sam 10 Mar - 16:38 ► réponds-lui !

Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ?
Kitkat . Barbie


La nervosité qui caractérisait Barbara au moment où elle appuya sur la sonnette de la porte d'entrée s'envola dès que celle-ci fut ouverte. Face à elle, une terrifiante pirate venait de brandir une épée. Le costume était total : habits, chapeau, arme et inévitable cache d'œil. Sous le coup de la surprise, la blonde ne put s'empêcher d'échapper un petit rire avant d'essayer d'entrer dans cette mise en scène. Dans un mouvement de recul, elle leva les mains, comme pour signifier son innocence. Elle n'avait rien fait de mal et ne voulait donc pas s'attirer les foudres d'un pirate. D'autant plus qu'elle savait que ce pirate face à elle n'était pas le seul et qu'il avait forcément des acolytes non loin. En arrière-plan, Barbara avait pu apercevoir son fils en pareille tenue qui repositionnait correctement son bandeau. Sans doute souhaitait-il être un parfait pirate pour accueillir sa mère et il était très probable qu'il prenne part à cette attaque sous peu.

- « Le rhum est là ! », se défendit alors la biologiste.

D'un geste lent, comme si elle était vraiment menacée par l'arme en plastique, Barbara engouffra sa main dans son sac. Elle prit son temps d'en extraire une petite bouteille d'eau avant de la tendre à Katarina, signe de sa bonne foi. Elle savait que les deux petits yeux de son fils n'étaient pas loin, pas plus loin que ses oreilles et qu'il allait être enchanté à l'idée qu'elle joue, ne serait-ce que trente secondes, avec eux. Lorsque Katarina attrapa la bouteille, Barbara y voyait là un signe de fin des hostilités mais aussi une invitation à rejoindre ce duo d'impitoyables pirates.

« Bonsoir, Capitaine Kat. », répondit-t-elle en entrant enfin dans le loft.  « J'ai souvent entendu parler du Capitaine Col. Il est à ma connaissance l'un des plus dangereux… »

Si Barbara essayait de faire des efforts, il était toutefois possible de constater qu'elle n'était pas à 100% dans son rôle de matelot. Son esprit, toujours préoccupé, l'en empêchait. Depuis qu'elle avait été contrainte, par la force des choses, à passer un après-midi avec sa sœur, et pire encore, depuis que cette dernière avait rencontré Colin, Barbara était en permanence préoccupée ou avait l'esprit ailleurs. Elle ne savait pas gérer ce retour, que ce soit s'agissant d'elle voire même s'agissant de Colin. Ses dernières soirées avaient été des rétrospectives de sa relation avec sa sœur. Elle partait souvent de portraits d'elles deux enfants tout en se rapprochant toujours plus d'aujourd'hui. Les images qui revenaient sans cesse et qui étaient les plus frappantes étaient malheureusement celles de Romy quittant le pays alors qu'un cancer venait d'être diagnostiqué à leur père. Le choix de sa cadette était demeuré incompris par l'ainée des Costigan. À l'heure actuelle, ce qui préoccupait le plus la trentenaire était de voir sa sœur s'immiscer dans la vie de Colin et partir du jour au lendemain, faisant naître chez son fils la même blessure qu'elle abritait elle-même depuis des années.

« J'ai cru voir le plus méchants des pirates… », reprit Barbara après avoir refermé la porte.

Colin, amusé par la situation, s'était à demi caché derrière un meuble. Le chapeau qu'il portait sur la tête lui avait malheureusement été fatal, tout autant que son manque de discrétion. Lorsque sa tête s'était penchée sur le côté, Barbara l'avait démasqué et cette phrase lui avait échappé. Heureux d'être ainsi caractérisé par sa mère, Colin avait finalement rit de bon cœur avant de courir en trombe sur sa maman. Barbara n'eut qu'à peine le temps de s'accroupir à sa hauteur qu'il arriva tout droit dans ses bras, lui accordant un énorme câlin. Mère et fils étaient très fusionnels au point où chacune de leur retrouvaille ressemblait à celle-ci. Si ce lien était le plus important de tous pour Barbara et qu'elle chérissait cette complicité qui l'unissait avec son fils, elle n'était toutefois pas sans craindre qu'il ne ressente à son tour ses préoccupations. Voir son fils mal était bien la pire des choses qu'il pouvait lui arriver. 

Alors même que Colin était toujours lové contre sa mère, l'invitation de sa nounou tomba. Voulaient-ils rester dîner avec elle, ce soir ? Si Barbara s'apprêtait à répondre par la négative tout en se relevant, de telle sorte à ne pas s'imposer et à ne pas déranger Katarina, elle fut prise de court par un petit garçon surexcité qui la devança.

- « Oh oui ! Oui ! Ouiii ! », s'écria Colin en sautant sur lui même, tout en regardant alternativement sa mère et sa nounou.

Que répondre à cela ? Que répondre après cela ? Le petit garçon été enchanté à l'idée de poursuivre son jeu de pirate et de rester encore un moment chez sa nounou. Il fallait dire qu'elle était sans doute de meilleure humeur que Barbara ces temps-ci et que cela n'avait peut-être pas échappé au petit garçon. Tout en ébouriffant les cheveux de son fils qui venait de tomber son chapeau à force de sautiller, la biologiste haussa les épaules.

« Je crois que ça veut dire oui ? », répondit-elle dans un léger sourire mais avec une certaine incertitude tout de même.  « Ça ne te dérange pas ? Tu n'as rien de prévu, ce soir ? », demanda-t-elle alors.  « Parce que tu ne vas pas me faire croire qu'une fille comme toi ne sors jamais. »

Si Barbara voulait continuer sur sa lancée des apparences pour feindre que tout allait bien, il lui fallait nécessairement ne pas être le sujet d'attention. Pour ce faire, nulle autre technique n'était plus efficace que de questionner Katarina pour que la conversation porte sur elle. Elle la regarda alors pour avoir des réponses à ses quelques questions et s'aventura à sa hauteur après avoir remis le chapeau de pirate sur la tête de Colin.
robb stark
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
I don't care, go on and tear me apart
Et si, cette fois-ci, nous prenions le temps ? ▴ Barbara & Katarina Empty
le petit mot doux de Contenu sponsorisé qui boit son thé le ► réponds-lui !

Revenir en haut Aller en bas

 Sujets similaires

-
» ieva◗ la caresse et la mitraille, cette plaie qui nous tiraille. le palais des autres jours, d'hier et demain. le vent les portera. génétique en bandoulière, des chromosomes dans l'atmosphère. des taxis pour les galaxies, et mon tapis volant dis ?
» BLUE◗ trois fois plus d'amours, trois fois plus de pampers
» Katarina◗ A little bit of sunshine
» 05/03 ◗ Barbara Costigan
» Et soudain, tout change ▴ Barbara & Romy